Ces derniers mois, certains créateurs de contenus se sont aventurés en Afghanistan pour montrer un autre aspect du pays. Ils présentent une beauté naturelle et une hospitalité chaleureuse, défiant les perceptions courantes. Ce phénomène, bien que surprenant, s'inscrit dans une tendance croissante de voyages extrêmes.
Des créateurs de contenus américains et canadiens, comme le Youtubeur canadien Nolan Saumure, connu sous le nom de « Seal on tour », ont décidé de passer leurs vacances en Afghanistan. Dans ses vidéos, il met en avant la joie de découvrir un pays où, selon lui, l'hospitalité est chaleureuse. Cela contraste fortement avec les récits des médias occidentaux.
Saumure a filmé son séjour dans le désert afghan, affirmant que l'Afghanistan est une véritable fête. Il a même utilisé des termes comme « fête de la saucisse » pour décrire l'ambiance. Ce type de contenu attire l'attention, mais soulève des questions sur la réalité du pays.
Malgré les avertissements des gouvernements occidentaux, plusieurs influenceurs continuent de partager des expériences positives. Ils accusent les médias de mentir sur la situation en Afghanistan. Par exemple, un influenceur a même titré sa vidéo « L’Afghanistan n’est PAS ce que vous pensez », soulignant ainsi un décalage entre la réalité et les perceptions.
Ce discours positif est également partagé par d'autres créateurs qui rencontrent des habitants accueillants. Ils semblent surpris par l'hospitalité des talibans, ce qui contribue à une image plus favorable du pays.
Harry Jaggard, un autre influenceur, a exprimé sa surprise face à la gentillesse des talibans. Il a noté que cette attitude était une façon de gagner la confiance des visiteurs. Jaggard préfère mettre en avant l'hospitalité plutôt que les aspects négatifs du régime.
Un autre créateur, connu sous le nom d'Arab, affirme que l'Afghanistan est un pays sûr pour les femmes, malgré les restrictions sévères imposées par le régime. Il prétend que son intention n'est pas de glorifier le régime, mais d'ouvrir le débat sur des sujets souvent méconnus.
Les vidéos de ces créateurs suscitent des réactions variées. Si certains internautes expriment leur indignation, d'autres semblent apprécier ces récits positifs. Ces contenus attirent des centaines de milliers de vues, ce qui profite à la fois aux vidéastes et aux talibans, qui cherchent à redorer l'image de leur pays.
Ce phénomène soulève des questions éthiques sur la responsabilité des influenceurs. En promouvant l'Afghanistan, ils participent à un tourisme qui pourrait avoir des implications profondes pour la perception internationale du pays.
En conclusion, la tendance des créateurs de contenus à promouvoir l'Afghanistan met en lumière un débat complexe. D'un côté, ils présentent une image positive, mais de l'autre, ils ignorent les réalités troublantes du régime taliban. Cette dynamique soulève des interrogations sur le rôle des influenceurs dans la perception des pays en crise.