« Elle est sous le choc » : L'influenceuse Rym Renom condamnée pour pratiques commerciales trompeuses

Condamnation de Rym Renom

En février, Rym Renom a été condamnée à un an de prison ferme pour avoir fait la promotion d'une fausse injectrice. Son avocate, Margaux Mathieu, a déclaré que « ma cliente est sous le choc » après le délibéré. Ce mardi 8 juillet, l’influenceuse de 33 ans a reçu une peine d’un an de sursis probatoire et une amende de 25 000 euros pour des pratiques commerciales trompeuses.

Le jugement initial

Quelques jours avant, le 24 juin, Rym Renom avait été rejugée par le tribunal de Versailles. En février, elle avait écopé d’un an de prison ferme pour avoir promu une fausse injectrice. Ces usurpatrices, qui proposent des injections illégales, opèrent dans des cabinets clandestins à travers la France.

Son avocate a fait opposition à ce premier jugement, affirmant que Rym, qui vit désormais à Bali, n’a jamais reçu de convocation au tribunal. Elle aurait même appris son verdict par la presse, ce qui a entraîné un mandat d’arrêt à son encontre.

Les accusations de promotion

Lors du second jugement, Rym Renom a nié les accusations : « Je n’ai jamais voulu tromper mes followers. » Deux stories sur Instagram ont particulièrement attiré l’attention de la justice. Dans l'une, elle se filme chez une fausse injectrice, tandis que dans l'autre, elle montre une aiguille sous sa peau.

Elle a encouragé ses abonnés à profiter des services de la fausse injectrice, ce qui a soulevé des questions sur la gravité de ses actions. Le président du tribunal a demandé si elle était consciente des dangers, et elle a reconnu qu'elle aurait dû faire plus attention.

Réactions après le jugement

Rym Renom a expliqué avoir retiré rapidement la deuxième story, se rendant compte que le lieu semblait suspect. Elle a admis avoir eu des doutes sur la légitimité du cabinet. Le président a insisté sur la gravité de recommander de telles pratiques, ce qui a mis Rym Renom dans une position délicate.

Le jugement a été mis en délibéré jusqu’au 8 juillet. Son avocate a qualifié la sanction de disproportionnée et a annoncé qu'elles feraient appel. Cette décision s'inscrit dans une tendance de sévérité inédite du tribunal.

Conclusion

La condamnation de Rym Renom soulève des questions importantes sur l'influence des personnalités publiques sur les réseaux sociaux. Alors que les pratiques de chirurgie esthétique continuent d'attirer les jeunes, la responsabilité des influenceurs devient cruciale. La décision du tribunal pourrait avoir des répercussions sur la manière dont les influenceurs promeuvent des services potentiellement dangereux.