Jupe Soulevée, « outrage sexiste » et « dénonciation calomnieuse » : Que se passe-t-il entre l'influenceuse Charline Pradeau et Richard Dourthe ?
Introduction
Dans une affaire qui soulève de vives réactions, Charline Pradeau, influenceuse sur TikTok, accuse Richard Dourthe, ancien joueur de rugby, d'avoir commis un acte d'outrage sexiste. Cette situation complexe a pris des proportions médiatiques significatives, entraînant des plaintes et des contre-plaintes.
Les faits
Le 17 août, Charline Pradeau a partagé une vidéo sur TikTok où elle danse sur un comptoir, lorsque Richard Dourthe soulève sa jupe. Elle réagit immédiatement en lui donnant une gifle, exprimant son indignation avec la légende : « encore une fois les hommes ».
Cette vidéo a rapidement suscité des réactions, incitant plusieurs internautes à identifier Dourthe. Charline a ensuite révélé avoir reçu des excuses de sa part, mais a souligné que cela ne changeait rien aux faits.
Les réactions de Charline Pradeau
Suite à l'incident, Charline a exprimé son émotion sur les réseaux sociaux. Elle a déclaré que dénoncer ce comportement était crucial, affirmant que « la honte doit changer de camp ».
Malheureusement, elle a également subi un harcèlement massif en ligne, ce qui a affecté sa santé mentale. Elle a annoncé qu'elle engagerait des poursuites contre ses harceleurs.
Les conséquences judiciaires
Le 25 août, le parquet de Dax a ouvert une enquête pour outrage sexiste. Charline a été convoquée par la police, et son avocat a précisé qu'elle ne connaissait pas Dourthe au moment des faits.
En réponse, Dourthe a déposé plainte pour dénonciation calomnieuse, affirmant être victime d'une campagne médiatique. Son avocat a soutenu que son geste n'était pas sexiste.
Les déclarations des avocats
Me Alexandre Parra-Bruguière, l'avocat de Charline, a critiqué la plainte de Dourthe, la qualifiant de « contre-feu médiatique ». Il a souligné la gravité de l'acte et la nécessité de respecter la loi.
D'autre part, l'avocat de Dourthe a affirmé que les accusations portées contre son client étaient infondées et constituaient un délit. Il a insisté sur le fait que la réalité des faits devait primer.
Conclusion
Cette affaire met en lumière des enjeux de violence sexuelle et de responsabilité sur les réseaux sociaux. Elle soulève des questions sur la perception de la victime et de l'agresseur dans la société. La suite des événements judiciaires sera cruciale pour établir les responsabilités de chacun.
