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Gérald Darmanin Ordre Une Inspection De La Justice Sur Les « Dysfonctionnements » Liés à L'Affaire Pelicot

Publié le : 2 mai 2025

Introduction

Le ministre de la justice, Gérald Darmanin, a ordonné une inspection concernant les dysfonctionnements liés à l'affaire de Gisèle Pelicot. Cette affaire, marquée par des actes horribles, soulève des questions sur les manquements des autorités judiciaires. L'Inspection générale de la justice (IGJ) doit déterminer pourquoi aucune enquête n'a été ouverte en 2010.

Contexte de l'affaire

Gisèle Pelicot a subi un calvaire pendant une décennie, droguée et violée par 72 hommes. En décembre, Dominique Pelicot a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle. Il a drogué sa femme pour la livrer à des inconnus à Mazan entre 2011 et 2020. Son ADN avait été enregistré dans le fichier national dès 2010.

En 2010, Dominique Pelicot a été arrêté pour des actes de voyeurisme, mais il n’a reçu qu’une amende. Son ADN a été prélevé, mais aucune suite n'a été donnée à cette affaire. Ce manque d'action a permis à Pelicot de continuer ses actes criminels sans être inquiété.

Les investigations manquées

Lors du procès, il a été révélé que l'ADN de Dominique Pelicot avait été lié à des affaires de tentative de viol et de meurtre. Pourtant, ces rapprochements n'ont pas été exploités. Ce n'est qu'en janvier dernier qu'il a été mis en examen pour ces affaires. Il a reconnu la tentative de viol, mais a nié le meurtre.

Laurent Valdiguié, dans son livre, décrit comment une goutte de sang retrouvée en 1999 n'a pas permis d'identifier le suspect. Ce n'est qu'après plusieurs années que des connexions ont été faites entre les affaires, révélant des similitudes dans les modes opératoires des crimes.

Les erreurs judiciaires

Des erreurs notables se sont produites dans le traitement de ces affaires. Après le meurtre de Sophie Narme en 1991, un sperme a été retrouvé, mais les preuves ont été perdues. Des scellés, comme la ceinture et le pull de la victime, ont également disparu, compliquant les enquêtes.

Ces manquements soulèvent des questions sur l'efficacité des enquêtes judiciaires et la capacité des autorités à traiter des affaires de cette gravité. Les victimes méritent justice, et ces erreurs ne doivent pas être répétées.

Conclusion

L'affaire de Gisèle Pelicot met en lumière des dysfonctionnements alarmants au sein du système judiciaire. L'inspection demandée par le ministre de la Justice est essentielle pour comprendre ces manquements. Il est crucial que le rapport de l'IGJ, attendu pour le 31 juillet, apporte des réponses et des solutions pour éviter de futures tragédies.

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