Demain est un jour crucial pour le gouvernement espagnol. La Moncloa se prépare à une votante décisive concernant l'officialisation des langues régionales, notamment le catalan, l'euskera et le galicien, au sein des institutions européennes. Cette question est essentielle pour le soutien du pacte avec Junts, qui maintient la législature de Pedro Sánchez.
Le Conseil des affaires générales de l'Union européenne se penchera sur cette proposition importante. Pour que la mesure avance, le soutien de tous les pays membres est nécessaire. Cela a suscité des réactions au sein de l'opposition, qui cherche à influencer le vote pour bloquer cette initiative.
Selon des informations récentes, le Parti Populaire (PP) est en discussion avec ses partenaires européens. Giorgia Meloni, première ministre italienne, serait prête à s'opposer à cette officialisation des langues.
Ce lundi, Vox a affirmé son rôle dans les négociations en cours. José Antonio Fúster, porte-parole du parti, a déclaré que le PP avait contacté Vox pour intercéder auprès de certains gouvernements. Fúster a exprimé des doutes sur la capacité du PP à influencer les décisions européennes.
Il a même qualifié le PP de "nuisible" dans ce contexte, soulignant que leur réseau de contacts était limité. Vox, de son côté, affirme qu'ils avaient déjà commencé à travailler avec leurs alliés avant d'être sollicités.
Vox présente plusieurs arguments contre l'extension de l'officialisation des langues co-officielles à l'Europe. Ils soutiennent que cette démarche vise à satisfaire des minorités nationalistes en échange de leur soutien au gouvernement de Pedro Sánchez.
En outre, Vox met en avant le coût potentiel de cette initiative, estimé à 132 millions d'euros par an pour l'Espagne. Ils affirment que cette demande est davantage motivée par des intérêts politiques que par un réel besoin culturel.
En somme, la situation autour de l'officialisation des langues en Europe est tendue. Les débats au sein de l'UE pourraient avoir des répercussions significatives sur la politique linguistique en Espagne. Vox et le PP semblent unis dans leur opposition, mais leurs stratégies divergent.