La chanteuse belge Angèle, ainsi que d'autres personnalités telles que Gabriel Attal et Eddy de Pretto, se sont unies pour appeler à l'interdiction des « thérapies de conversion » en Europe. Cette initiative a été soutenue par un million d'Européens, soulignant l'importance de cette cause. Ces pratiques, qui tentent de modifier l'orientation sexuelle ou l'identité de genre, sont souvent comparées à des traitements médicaux, alors qu'elles causent de graves dommages psychologiques.
Les « thérapies » de conversion incluent des méthodes extrêmes comme des séances d’exorcisme ou des électrochocs. Ces pratiques ont des effets dévastateurs sur les victimes, souvent jeunes, qui en souffrent longtemps après. Selon l'association ILGA, seulement huit pays de l'Union européenne ont totalement interdit ces thérapies, ce qui souligne un besoin urgent de législation au niveau continental.
Le texte soumis à la Commission européenne demande une interdiction légale contraignante des pratiques de conversion. Angèle a exprimé son soutien en affirmant qu'il est essentiel d’interdire ces thérapies à travers toute l'Europe. Gabriel Attal a également encouragé la signature d'une pétition pour faire avancer cette cause, soulignant l'importance d'une action collective.
Cette campagne pourrait être un tournant, comme l’a mentionné Mattéo Garguilo, un étudiant à l’origine de l’initiative. Il espère que cette mobilisation permettra de faire bouger les choses et de donner une voix à ceux qui souffrent en silence. Les soutiens affluent, y compris de nombreux artistes et responsables politiques.
Des figures comme Pierre de Maere et Marine Tondelier ont exprimé leur soutien. Tondelier a déclaré sur les réseaux sociaux que « les personnes LGBTQIA + n’ont pas à être converties », qualifiant ces pratiques de torture. Jean-Luc Mélenchon a également condamné ces méthodes, affirmant qu'il n'y a rien à guérir chez les personnes LGBTQIA +.
Cette mobilisation a suscité des réactions variées, mais elle a également mis en lumière le besoin urgent d'une législation plus stricte. Les voix qui s'élèvent contre ces pratiques sont de plus en plus nombreuses, et cela pourrait influencer les décisions politiques futures.
Avec plus d'un million de signatures recueillies, la Commission européenne est maintenant obligée de répondre à cette pétition. Cependant, il est important de noter que cette réponse n'est pas contraignante. Bien que la Commission doive prendre position, rien ne garantit qu'elle adoptera une législation sur ce sujet crucial.
Hadja Lahbib, la commissaire européenne en charge de l’égalité, a exprimé son soutien aux voix qui s'élèvent contre ces pratiques. Elle a souligné que ces méthodes sont honteuses et peuvent mener à des tragédies, comme des suicides. La présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a également évoqué une stratégie pour l'égalité des personnes LGBTQI après 2025.
En conclusion, l'appel à l'interdiction des thérapies de conversion en Europe est un mouvement crucial qui mérite l'attention de tous. Les personnalités publiques et les citoyens unis peuvent faire pression pour un changement significatif. L'avenir de cette initiative dépendra de la réponse de la Commission européenne et de l'engagement continu de la société civile pour défendre les droits des personnes LGBTQIA +.