Lors d'une interview exclusive avec la BBC, le prince Harry a partagé des réflexions sur son avenir, sa relation avec sa famille et ses préoccupations concernant sa sécurité. Ces commentaires interviennent après un échec juridique concernant ses droits de sécurité lors de ses visites au Royaume-Uni. Voici six moments clés de son entretien.
Le prince Harry a déclaré que toute possibilité de retour au Royaume-Uni pour lui, Meghan et leurs enfants est désormais impossible après la décision de la Cour d'appel. Il a exprimé qu'il "ne peut pas imaginer un monde" où il ramènerait sa famille au Royaume-Uni. Il a ajouté : "Je suis triste de ne pas pouvoir montrer à mes enfants ma patrie."
Il a également exprimé son amour pour son pays, malgré les actions de certains de ses habitants. Le prince a souligné qu'il ressent un manque de son pays, ce qui le rend encore plus triste.
Harry a évoqué les dissensions familiales et a déclaré que le seul sujet restant était la question de sa sécurité. Il a affirmé qu'il n'y avait plus de raison de se battre, car "la vie est précieuse". Il a également mentionné la santé de son père, le roi Charles, ajoutant qu'il serait agréable de se réconcilier.
Il a admis que certains membres de sa famille ne lui pardonneraient jamais d'avoir écrit son livre "Spare". Toutefois, il a exprimé son souhait d'une réconciliation, laissant à sa famille la décision de l'accepter ou non.
Le prince Harry a affirmé que la réduction de ses mesures de sécurité en 2020 avait été utilisée comme "levier" après sa décision de se retirer des devoirs royaux. Il a critiqué la décision de la cour qui a validé la manière dont sa sécurité avait été retirée, la qualifiant de précédent dangereux.
Il a ajouté qu'il ne pouvait se rendre au Royaume-Uni en toute sécurité que s'il était invité, soulignant le contrôle que son père exerce sur sa situation. Harry a demandé au roi de laisser les experts gérer cette question.
Harry a reconnu que, peu importe ses actions, les risques de sécurité demeurent constants et se sont aggravés. Il a affirmé : "Mon statut n'a pas changé. Je suis qui je suis." Il a également rappelé ses 35 ans de service et ses deux missions en Afghanistan.
Le prince a exprimé sa frustration face à la situation, disant qu'il ne pouvait jamais échapper à son héritage royal. Cette réalité le pèse lourdement, car les circonstances restent inchangées.
Harry a confirmé qu'il ne poursuivrait pas son défi juridique contre le gouvernement, considérant que les tribunaux n'offraient plus d'issue. Il a exprimé son désir de mettre fin aux conflits, soulignant la souffrance dans le monde.
Il a appelé le gouvernement à intervenir dans les décisions de Ravec, affirmant que cette entité n'était pas contrainte par la loi. Il a demandé au Premier ministre et à la secrétaire d'État de revoir cette situation, soulignant l'importance d'une évaluation honnête des membres de Ravec.
En conclusion, l'interview du prince Harry a révélé des tensions persistantes au sein de la famille royale et des préoccupations profondes concernant sa sécurité. Il aspire à une réconciliation tout en naviguant dans les défis liés à son statut royal. Les appels à l'intervention gouvernementale soulignent la complexité de sa situation actuelle.