Le Gouvernement central a souligné, dans une réponse écrite, les inspections et enquêtes menées par la Confédération Hydrographique du Guadalquivir (CHG) concernant neuf puits supposément non autorisés sur la propriété Aljóbár, située à Aznalcázar.
Ce dossier fait actuellement l'objet d'une enquête judiciaire au sein du tribunal d'instruction numéro un de Sanlúcar la Mayor, où Luis Martínez de Irujo Hohenlohe-Langenburg est désigné comme représentant légal de l'entreprise Eurotécnica Agraria, gestionnaire des terrains.
Dans cette réponse, datée du 17 mars, le Gouvernement a rappelé que suite aux actions de la CHG, un procédure sanctionnatrice a été initiée en 2023, avec des mesures conservatoires pour prévenir la captation illégale des eaux.
Le tribunal a ordonné, dans un arrêt du 31 janvier, la citation de Luis Martínez de Irujo en tant que mis en examen et a décrété le scellage des puits concernés, ainsi que la confiscation des équipements utilisés pour l'extraction d'eau.
Le jugement a également averti le mis en examen des conséquences possibles en cas de non-respect de cette décision, qui pourrait engendrer un délit de désobéissance à l'autorité judiciaire.
Le tribunal a noté que les faits examinés pourraient constituer un délit environnemental en raison de l'existence de huit puits non autorisés sur la propriété Aljóbár, propriété d'Eurotécnica Agraria.
Ces puits ont récemment été scellés par l'autorité administrative après avoir été utilisés sans être légalement autorisés ou équipés de compteurs volumétriques.
En octobre 2023, Eurotécnica Agraria a réagi à cette enquête, affirmant que l'extraction d'eau n'a jamais dépassé le volume maximum approuvé par la CHG.
Dans un communiqué, l'entreprise a précisé que Luis Martínez de Irujo est le membre responsable de la gestion de la propriété Aljóbár, tout en niant l'implication d'Eugenia Martínez de Irujo dans la gestion agricole de la propriété.
Le tribunal a relevé des indications de dommages environnementaux significatifs liés à l'utilisation non autorisée de l'eau, affectant le Parc National de Doñana et sa faune aviaire.
Il a également été signalé qu'une surd'exploitation des aquifères pourrait entraîner des dommages tels qu'une baisse du niveau piézométrique ou une dégradation de la qualité de l'eau.
En résumé, l'affaire des puits non autorisés à Aljóbár soulève des questions importantes concernant la gestion de l'eau et la protection de l'environnement. Le Gouvernement et la CHG continuent de surveiller la situation afin de garantir le respect des lois en vigueur.