« Oser Davantage, S’affirmer » : Le Programme de Bpifrance pour Soutenir les Investisseuses

Introduction

Clémentine Cazenave, une femme déterminée, fait face à un environnement masculin dans le secteur de l'investissement. Son parcours met en lumière les biais cognitifs liés aux stéréotypes de genre, qui persistent dans le milieu académique et professionnel. Cet article explore son expérience et les défis qu'elle a rencontrés.

Un parcours académique difficile

Depuis ses études supérieures, Clémentine a toujours été entourée d'une majorité de garçons. Dans sa classe préparatoire aux écoles d’ingénieur, des khôlleurs lui ont souvent fait sentir que les filles n'étaient pas à leur place dans certaines matières. Ces commentaires ont renforcé les stéréotypes selon lesquels les filles seraient meilleures en chimie, tandis que les garçons excelleraient en maths et physique.

Cette discrimination subtile a marqué son parcours. En tant que seule fille dans de nombreux contextes, elle a souvent ressenti une pression pour prouver sa légitimité. Ces expériences ont laissé des traces, la poussant à douter de ses capacités et de son choix de carrière.

Passion pour l'entrepreneuriat

Malgré ces défis, Clémentine a développé une passion pour l'entrepreneuriat et les métiers de l'investissement. En intégrant une école de commerce, elle espérait trouver un environnement plus accueillant. Cependant, chaque stage qu'elle a effectué a révélé la même réalité : elle était souvent la seule femme dans l’équipe.

Cette situation a renforcé son sentiment d'isolement. Elle se souvient : « À force d’être baignée dans une culture du travail très masculine, j’avais du mal à me projeter dans ce métier. » Cette lutte interne l'a amenée à remettre en question sa volonté de devenir investisseuse, malgré sa passion pour ce domaine.

Les biais cognitifs en action

Les expériences de Clémentine illustrent comment les biais cognitifs peuvent influencer les choix de carrière des femmes. Les stéréotypes de genre persistent, même dans des environnements académiques supposés équitables. Ces biais peuvent décourager les femmes de poursuivre des carrières dans des domaines dominés par les hommes.

Il est crucial de sensibiliser davantage les acteurs du secteur à ces problématiques. En permettant aux femmes de partager leurs expériences, on peut commencer à briser ces stéréotypes et encourager une plus grande diversité dans le domaine de l'investissement.

Conclusion

Le parcours de Clémentine Cazenave met en lumière les défis auxquels font face de nombreuses femmes dans le secteur de l'investissement. En luttant contre les biais cognitifs et les stéréotypes de genre, il est possible d'ouvrir la voie à une plus grande inclusion et à une diversité enrichissante. Il est essentiel de continuer à soutenir les femmes dans leur quête d'égalité dans des domaines traditionnellement dominés par les hommes.