Alors que les attaques massives d'Israël contre l'Iran se dévoilent, Donald Trump se retrouve face à une nouvelle crise de politique étrangère. Comment le président américain, qui a promis d'être un faiseur de paix, gère-t-il cette escalade militaire au Moyen-Orient ?
Après les frappes, les diplomates américains ont réagi de manière froidement calculée. Bien que les forces américaines aient eu un préavis, le secrétaire d'État Marco Rubio a souligné que les États-Unis n'étaient pas impliqués dans la logistique de l'attaque. Cela a créé une confusion dans le message de Trump.
Dans un message sur son compte Truth Social, Trump a exprimé une ironie sombre envers les dirigeants iraniens, indiquant qu'ils n'avaient pas anticipé ce qui allait se produire. Il a déclaré : "Ils sont tous MORTS maintenant, et ça ne fera qu'empirer !" Cette déclaration montre son incapacité à formuler un plan clair.
Dans des interviews, Trump a exprimé des sentiments contradictoires. Il a affirmé que les États-Unis soutenaient Israël "comme personne ne l'a jamais fait". Cependant, il a également noté que l'Iran avait eu sa chance, mais ne l'avait pas saisie. Cela reflète une ambivalence dans sa position.
En s'adressant au Wall Street Journal, Trump a révélé que les États-Unis avaient reçu plus qu'un simple avertissement d'Israël, affirmant : "Nous savons ce qui se passe." Cela souligne une complexité dans les relations entre les deux nations.
Les frappes israéliennes ont causé des pertes humaines importantes, avec plus de 90 morts en Iran. En réponse, l'Iran concentre ses efforts diplomatiques sur le Conseil de sécurité des Nations Unies, qualifiant l'action d'Israël d’"acte de guerre". Cela complique la situation pour Trump, qui espère que l'Iran fera des concessions.
Les Gardiens de la Révolution iraniens ont subi des pertes majeures, ce qui pourrait avoir un impact sur les négociations futures. Selon des experts, les chances de paix semblent diminuer alors qu'Israël active des dizaines de milliers de soldats pour une campagne militaire prolongée.
La situation met en lumière un divergence croissante au sein du Parti républicain. Certains membres, favorables à une politique étrangère pro-Israël, s'opposent aux sympathies isolationnistes de l'administration Trump. Charlie Kirk a exprimé des préoccupations sur la cohérence de la doctrine "America First" face à cette crise.
En interne, des conseillers de Trump, comme le vice-président JD Vance, sont prudents quant à l'engagement militaire des États-Unis. Cette situation montre que la diplomatie et les actions militaires sont en désaccord, laissant Trump dans une position délicate.
Alors que Trump navigue dans cette crise, son approche semble être une tentative de distanciation des actions israéliennes tout en cherchant à en tirer profit. Avec des forces américaines déjà déployées au Moyen-Orient, un nouvel engagement militaire pourrait devenir inévitable. Le président, qui se présente comme un faiseur de paix, pourrait bientôt faire face à une guerre sur deux fronts.