Les tanks israéliens ont pénétré profondément dans Gaza City, alors que des frappes aériennes ont causé la mort d'au moins 19 personnes, selon des responsables palestiniens et des témoins. Cette escalade des violences survient alors que le président de l'association mondiale des spécialistes du génocide a déclaré que les critères légaux pour qualifier les actions d'Israël de génocide étaient remplis.
Depuis le début de cette offensive, plus de 63 000 personnes ont perdu la vie, majoritairement des civils. Les autorités de santé de Gaza signalent une crise humanitaire sans précédent, exacerbée par les frappes israéliennes qui touchent des zones auparavant considérées comme "sûres".
Lors d'un vote, 86 % des membres de l'Association internationale des spécialistes du génocide ont soutenu une résolution affirmant que les politiques israéliennes à Gaza répondent à la définition légale du génocide selon la convention de 1948. Cette déclaration a été qualifiée de honteuse par le ministère israélien des Affaires étrangères, qui l'a attribuée à une campagne de mensonges de Hamas.
La résolution appelle Israël à cesser immédiatement toutes les actions considérées comme des crimes de guerre et des crimes contre l'humanité. Elle souligne également que l'attaque de Hamas sur Israël a constitué des crimes internationaux.
Les conditions de vie à Gaza se détériorent rapidement. Les habitants reçoivent des tracts de l'armée israélienne leur ordonnant de fuir vers le sud, mais beaucoup se retrouvent perdus et sans options. Les témoignages font état de nuits d'angoisse, où les explosions ne cessent jamais.
Les enfants déplacés tentent de fuir les opérations militaires, mais beaucoup n'ont aucun endroit sûr où aller. Les frappes aériennes continuent d'affecter les zones densément peuplées, rendant la situation de plus en plus désespérée.
Des centaines de membres du personnel de l'ONU ont signé une lettre demandant que la guerre à Gaza soit qualifiée de génocide. Les groupes de défense des droits de l'homme, dont Amnesty International, soutiennent également cette position. La situation humanitaire est critique, et les efforts pour fournir de l'aide sont entravés par les attaques continues.
Le Programme alimentaire mondial s'efforce d'apporter des ressources vitales à Gaza, mais les défis restent immenses. Les violations du droit international s'accumulent, et la pression internationale pour mettre fin à ces violences augmente.
La situation à Gaza est alarmante et nécessite une attention immédiate. Les rapports de violences et de violations des droits humains soulignent l'urgence d'une intervention internationale. Les conséquences de ce conflit se font sentir non seulement sur le terrain, mais aussi au niveau mondial, appelant à une réflexion sérieuse sur la paix et la justice.