La situation à Gaza est devenue critique, avec 2,4 millions de Palestiniens vivant une crise humanitaire sans précédent. Le 27 avril 2025, la Cour internationale de justice (CIJ) ouvrira des audiences pour examiner les obligations humanitaires d’Israël envers les Palestiniens. Cette étape survient plus de 50 jours après l’instauration d’un blocus total sur l’aide humanitaire.
Les audiences se dérouleront à La Haye, avec des représentants des Nations unies qui présenteront leurs dépositions. L’État de Palestine sera le premier à s'exprimer, suivi de 38 autres pays, y compris des puissances comme les États-Unis et la Chine. Cette semaine d’audiences est cruciale pour clarifier les obligations d’Israël.
En décembre, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution demandant à la CIJ de rendre un avis consultatif urgent. Cet avis vise à assurer l’acheminement des fournitures essentielles à la population palestinienne, qui souffre gravement.
Israël contrôle tous les flux d’aide internationale, vitale pour les Palestiniens. Le 2 mars, ce contrôle a été renforcé, interrompant l’aide juste avant l’effondrement d’un fragile cessez-le-feu. Cette situation a contribué à une crise humanitaire majeure, exacerbée par les attaques militaires israéliennes.
Le chef de l’Agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens, Philippe Lazzarini, a décrit la situation comme une famine provoquée par des raisons politiques. Environ 500 000 Palestiniens ont été déplacés depuis la reprise des hostilités.
Les attaques israéliennes ont causé la mort de plus de 52 243 personnes à Gaza, majoritairement des civils. Les responsables israéliens affirment que la pression militaire est nécessaire pour libérer les otages détenus par le Hamas. Cependant, cette stratégie soulève des questions sur le respect du droit international.
Les avis consultatifs de la CIJ, bien qu'ils ne soient pas juridiquement contraignants, pourraient accroître la pression diplomatique sur Israël. Les précédents avis ont déjà condamné l’occupation israélienne des Territoires palestiniens.
La résolution de la Norvège a été déclenchée par une loi israélienne interdisant à l’UNRWA d’opérer sur le sol israélien. Les autorités israéliennes accusent l'UNRWA de complicité, mais des enquêtes indépendantes n'ont pas confirmé ces allégations. Cela soulève des préoccupations sur la protection des droits humains dans la région.
Les parties impliquées dans le conflit semblent peu engagées à respecter le droit international, ce qui alimente la frustration face à l'absence de dialogue. Les avis de la CIJ pourraient offrir une lueur d'espoir pour un changement.
La situation à Gaza est alarmante, avec une crise humanitaire qui ne cesse de s'aggraver. Les audiences de la CIJ pourraient jouer un rôle déterminant dans la pression internationale sur Israël. Il est crucial que la communauté internationale agisse pour protéger les droits des Palestiniens et garantir l'accès à l'aide humanitaire.