France, Royaume-Uni et Canada ont lancé des menaces simultanées à Israël, évoquant des "actions concrètes" en réponse à l'atroce expansion des opérations militaires à Gaza. Dans un communiqué commun, les gouvernements des trois pays ont demandé au premier ministre Benjamin Netanyahu de mettre fin à l'opération militaire en cours et d'autoriser l'entrée de l'aide humanitaire dans la région.
Ils ont qualifié de «intolérable» la souffrance subie par la population et ont jugé la négation d'assistance humanitaire comme «complètement inacceptable». Cela pourrait être considéré comme une violation des lois internationales. Le communiqué condamne également le «langage abominable» utilisé par des membres du gouvernement israélien, qui ont averti que la population civile devrait être re-localisée en raison de la destruction.
Benjamin Netanyahu a réagi de manière défiant au communiqué, critiquant les leaders de Londres, Ottawa et Paris. Il les a accusés d'offrir un "grand prix" à Hamas pour ses actions du 7 octobre, les invitant à commettre de nouvelles atrocités. Le premier ministre israélien a exhorté les leaders européens à suivre "la vision de Donald Trump" pour mettre fin au conflit.
Cette réponse souligne les tensions croissantes entre Israël et ces pays. La situation à Gaza demeure préoccupante, et les appels à la paix semblent de plus en plus urgents. La communauté internationale observe attentivement les développements.
De son côté, l'Union Européenne envisage une réponse aux actions militaires à Gaza. Cela inclut la possible révision de l'Accord d'Association avec Israël, une initiative soutenue par le gouvernement néerlandais. Ce dernier cherche à obtenir le soutien d'une majorité parmi les 27 États membres, selon le site Politico.
La révision de l'accord doit passer par la Commission Européenne. Cependant, un soutien majoritaire des pays enverrait un message fort à la présidente, Ursula von der Leyen, à son retour d'une récente réunion avec le Royaume-Uni concernant le Brexit.
Dans une lettre adressée à la vice-présidente de la Commission Européenne, Kaja Kallas, le ministre néerlandais des Affaires étrangères, Caspar Veldkamp, a demandé une révision de l'accord avec Israël. Il a évoqué un non-respect de l'article 2, qui garantit le respect des droits humains. Veldkamp a accusé Israël d'avoir violé ce principe en entravant l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza.
Plusieurs pays, y compris la France, ont manifesté leur disposition à soutenir cette initiative. Veldkamp a déclaré : "Si 14 capitales soutiennent la révision de l'accord, la Commission Européenne devra répondre." L'objectif est d'envoyer un message politique à Israël : il est temps de changer de cap.
Les tensions entre Israël et la communauté internationale, notamment France, Royaume-Uni et Canada, continuent de croître. Les demandes de cessation des opérations militaires et d'ouverture de l'aide humanitaire sont de plus en plus pressantes. La réponse de l'Union Européenne pourrait influencer les relations futures avec Israël. Un changement de politique semble désormais inévitable.