La situation à Gaza est marquée par des frappes israéliennes sans précédent, ayant causé au moins 220 morts depuis le 19 janvier, selon la Défense civile palestinienne. Le Hamas accuse Israël de torpiller la trêve en place, tandis que le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, déclare que l'offensive durera « aussi longtemps que nécessaire ». Ces actions visent la hiérarchie civile et militaire du Hamas.
Les Forces de défense israéliennes (IDF) et l'Agence de sécurité intérieure (ISA) ont confirmé mener des frappes sur des objectifs terroristes à Gaza. Ce communiqué a été diffusé sur Telegram, soulignant la coordination avec le gouvernement israélien. Les frappes ont été justifiées par le refus du Hamas de libérer les otages et de répondre aux propositions de médiation.
Les récentes frappes ont entraîné des pertes humaines tragiques, avec plus de 121 victimes, dont de nombreux enfants et personnes âgées. Le porte-parole de la Défense civile, Mahmoud Bassal, a rapporté des décès principalement à Khan Younès et dans d'autres régions de Gaza. Ces événements soulignent l'impact dévastateur de la violence sur les populations civiles.
Des images diffusées montrent des blessés transportés d'urgence à l'hôpital Nasser. Un responsable israélien a déclaré que ces frappes visaient des commandants militaires du Hamas et des infrastructures terroristes, dans le but d'empêcher le groupe de se réarmer. L'intensification des frappes pourrait également entraîner des répercussions sur la situation humanitaire à Gaza.
La présidence des États-Unis a été informée des frappes israéliennes, ce qui montre une coordination internationale autour de ce conflit. Le Hamas a condamné ces actions, affirmant qu'elles mettent en danger les prisonniers à Gaza. L'organisation appelle le Conseil de sécurité de l'ONU à se réunir en urgence pour adopter une résolution demandant à Israël de cesser l'agression.
Israël, de son côté, a envoyé des négociateurs en Égypte pour discuter de la libération des otages. Benyamin Netanyahou a également donné des instructions pour préparer la poursuite des discussions sur la trêve, qui est déjà en phase de tension.
Les négociations autour de la trêve sont actuellement au point mort. Bien que l'accord de cessez-le-feu ait été établi le 19 janvier, les discussions pour la deuxième phase, qui prévoit un cessez-le-feu permanent, sont compliquées. Le Hamas demande le retrait israélien et la réouverture des points de passage pour l'aide, tandis qu'Israël exige la démilitarisation de Gaza.
La première phase de l'accord a permis la libération de 33 otages par le Hamas, mais les tensions persistent. Le Hamas souhaite avancer vers une solution durable, mais Israël reste ferme sur ses conditions, ce qui complique les perspectives de paix.
La situation à Gaza demeure critique, avec des frappes israéliennes intensifiées qui aggravent la crise humanitaire. Les négociations pour un cessez-le-feu permanent sont en suspens, et les deux parties semblent éloignées d'un accord. Les répercussions de ce conflit continuent d'affecter gravement la population civile, rendant urgent un dialogue pacifique.