Un responsable senior de Hamas a déclaré qu'il n'y avait "aucun sens" à poursuivre les discussions sur un nouveau cessez-le-feu à Gaza. Cette déclaration intervient après qu'Israël a annoncé son intention d'élargir son offensive terrestre et d'occuper Gaza de manière indéfinie. Bassem Naim a affirmé que le groupe armé palestinien ne s'engagerait pas dans de nouvelles propositions tant qu'Israël poursuivrait ce qu'il qualifie de "guerre de la famine".
Israël, de son côté, affirme que son objectif principal est le retour des otages toujours détenus par Hamas. Les autorités israéliennes visent également un "démantèlement et une défaite décisive" du groupe. Cette offensive pourrait entraîner le déplacement de la majorité des 2,1 millions d'habitants de Gaza.
Les responsables israéliens ont indiqué que les plans incluent la saisie de l'ensemble du territoire de Gaza. Ils prévoient également de prendre le contrôle de l'aide humanitaire après un blocus de deux mois. Selon eux, cette offensive ne débutera qu'après la visite du président américain Donald Trump dans la région la semaine prochaine.
Cette période est considérée comme une "fenêtre d'opportunité" pour Hamas afin d'accepter un accord. Cependant, les autorités israéliennes sont déterminées à poursuivre leurs objectifs, malgré les avertissements internationaux.
Le Royaume-Uni, la France et l'ONU ont critiqué les nouveaux plans d'Israël. Le secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a exprimé son inquiétude. Il a averti que ces actions "mèneraient inévitablement à de nombreuses autres victimes civiles et à la destruction accrue de Gaza".
Les agences de l'ONU et leurs partenaires ont également condamné la proposition d'Israël de livrer de l'aide via des entreprises privées à des bases militaires. Ils affirment que cela constituerait une violation des principes humanitaires fondamentaux et qu'ils ne coopéreraient pas avec cette approche.
En résumé, la situation à Gaza demeure tendue avec l'annonce d'une offensive israélienne élargie. Les déclarations de Hamas et les critiques internationales soulignent la complexité de ce conflit. Le chemin vers une résolution pacifique semble de plus en plus difficile à atteindre, alors que les enjeux humanitaires restent cruciaux.