Le secrétaire d'État américain Marco Rubio a rencontré le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à Jérusalem, le dimanche 16 février. Cette rencontre fait suite à la proposition controversée du président Donald Trump concernant le déplacement des Palestiniens de Gaza.
Le 25 janvier, Trump a suggéré que l’Égypte et la Jordanie accueillent les Palestiniens, une idée rejetée par ces pays. Le 4 février, il a proposé de réinstaller les 2,2 millions de Palestiniens de Gaza, affirmant que les États-Unis prendraient le contrôle de la région.
Après sa rencontre avec Rubio, Netanyahou a exprimé son soutien à la vision audacieuse de Trump. Il a déclaré que les deux pays travaillent en coopération sur la situation à Gaza, sans partager tous les détails avec le public.
Le Premier ministre israélien a également remercié Trump pour son aide dans la libération de trois otages, échangés contre 369 détenus palestiniens. Il a averti que des conséquences graves pourraient survenir si tous les otages ne sont pas libérés.
Netanyahou a réaffirmé les objectifs d'Israël : éliminer le Hamas, ramener tous les otages et garantir que Gaza ne représente plus une menace. Les négociations pour la deuxième phase du cessez-le-feu sont en cours, mais des violations persistent.
Il a également interdit l'entrée de matériel essentiel dans l'enclave palestinienne, aggravant la situation humanitaire. Des sources rapportent qu'il a bloqué le transfert de patients nécessitant des soins médicaux.
Le plan de Trump pour Gaza suscite l'opposition de nombreux pays, y compris l'Arabie saoudite. Un sommet est prévu le 20 février à Ryad, rassemblant les pays de la région pour discuter de la situation.
Les déclarations de Trump et les actions de Netanyahou créent un climat de crainte et de rejet parmi les Palestiniens. La situation à Gaza reste tendue et incertaine, avec des conséquences potentielles sur la stabilité régionale.
La rencontre entre Marco Rubio et Benyamin Netanyahou souligne les tensions croissantes autour de la situation à Gaza. Les propositions de Trump, bien que soutenues par certains, sont largement contestées et pourraient exacerber les conflits dans la région.