Israël a intensifié ses frappes sur le sud du Liban samedi, affirmant avoir intercepté des roquettes tirées de l'autre côté de la frontière. Cette escalade menace une trêve précaire qui avait mis fin à un conflit d'un an avec le groupe armé libanais Hezbollah. Le groupe a nié toute implication dans ces tirs, affirmant son engagement envers le cessez-le-feu.
Les bombardements israéliens ont été les plus intenses depuis la trêve de quatre mois avec Hezbollah. Israël a déclaré que ces frappes étaient une réponse aux roquettes tirées du Liban. Bien que Hezbollah ait démenti toute responsabilité, un officiel israélien a précisé que l'identité des tireurs n'était pas confirmée.
Au total, six roquettes ont été tirées, dont trois ont atteint Israël et ont été interceptées. Cette escalade est survenue après qu'Israël a abandonné un cessez-le-feu distinct à Gaza avec le groupe militant palestinien Hamas, un allié de Hezbollah.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a ordonné des frappes contre des cibles de Hezbollah, affirmant que l'armée israélienne agirait avec force pour protéger ses citoyens. Les militaires israéliens ont déclaré avoir frappé des lance-roquettes et un centre de commandement de Hezbollah dans le sud du Liban.
Les frappes israéliennes ont causé la mort de deux personnes et blessé huit autres dans le sud du Liban, selon l'agence de presse d'État libanaise. La situation est jugée volatile, et les conséquences d'une escalade pourraient être graves pour la région.
Selon l'accord de cessez-le-feu de novembre, Hezbollah ne devait pas avoir d'armes dans le sud du Liban. Les troupes israéliennes devaient se retirer, et l'armée libanaise devait se déployer dans la région. Cet accord stipule que le gouvernement libanais est responsable du démantèlement des infrastructures militaires.
Le président libanais, Joseph Aoun, a ordonné à l'armée de sécuriser toute violation potentielle. Netanyahu a déclaré qu'Israël tiendrait le gouvernement libanais responsable de tout ce qui se passe sur son territoire.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a exprimé son inquiétude face à la situation, soulignant que toute escalade pourrait avoir des conséquences graves. Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a appelé à des mesures de sécurité pour montrer que le Liban décide des questions de guerre et de paix.
La trêve a mis fin à des bombardements israéliens intenses et aux tirs de roquettes quotidiens de Hezbollah vers Israël. Chaque partie accuse l'autre de ne pas respecter l'accord dans son intégralité.
La situation au Liban reste tendue et incertaine, avec des conséquences potentielles pour la stabilité régionale. Les deux camps doivent faire preuve de prudence pour éviter une escalade du conflit qui pourrait ravager davantage la région.