Israël a mené des frappes aériennes sur le réacteur à eau lourde d'Arak, en Iran, marquant le septième jour d'un conflit intense. Les forces israéliennes ont ciblé le cœur du réacteur pour empêcher son utilisation dans le développement d'armes nucléaires. Cette action a suscité des inquiétudes internationales sur les intentions nucléaires de l'Iran.
Les avions israéliens ont bombardé le réacteur en construction, qui, selon l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), ne contenait pas de matériaux nucléaires. Toutefois, le combustible usé des réacteurs à eau lourde peut contenir du plutonium, potentiellement utilisable pour une arme nucléaire. L'Iran avait promis de rendre ce réacteur inopérable dans le cadre d'un accord de 2015.
Des images satellites ont révélé un gros trou dans le toit du bâtiment du réacteur, tandis que des séquences aériennes montraient des explosions importantes. Les responsables iraniens ont affirmé que le site avait été sécurisé avant l'attaque, sans contamination signalée.
Le même jour, l'armée israélienne a frappé un site de développement d'armes nucléaires à Natanz, où l'uranium est enrichi. Les premières frappes avaient déjà détruit des infrastructures essentielles, y compris des installations d'enrichissement. Selon l'AIEA, la perte soudaine d'électricité a probablement gravement endommagé les centrifugeuses sur place.
Un autre assaut a visé le Centre de technologie nucléaire d'Isfahan, détruisant plusieurs bâtiments. Les frappes israéliennes ont donc ciblé des installations militaires et nucléaires, augmentant les tensions dans la région.
Le président américain, Donald Trump, envisageait la possibilité d'une frappe sur le site de Fordo. En 2018, il avait retiré les États-Unis de l'accord nucléaire avec l'Iran, entraînant une escalade des violations par Téhéran. L'AIEA a exprimé des préoccupations concernant l'accumulation d'uranium enrichi par l'Iran, qui pourrait potentiellement être utilisé pour fabriquer des bombes nucléaires.
Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien, a déclaré que l'objectif était d'empêcher l'Iran de produire une arme nucléaire. En revanche, le ministre iranien des affaires étrangères a dénoncé ces attaques comme une violation du droit international.
Les frappes israéliennes ont causé des pertes humaines significatives, avec le ministère de la santé iranien rapportant au moins 224 décès. Cependant, des groupes de défense des droits humains estiment que le bilan pourrait atteindre 639 morts. En réponse, l'Iran a lancé des centaines de missiles balistiques vers Israël, intensifiant le cycle de violence.
La situation reste tendue, avec des implications potentielles pour la stabilité régionale. Les actions militaires israéliennes visent à dissuader l'Iran de poursuivre son programme nucléaire, mais cela pourrait également entraîner des répercussions à long terme sur les relations internationales.
Les frappes israéliennes sur le réacteur d'Arak et d'autres installations nucléaires en Iran illustrent l'escalade des tensions entre les deux pays. Les conséquences de ces actions pourraient avoir des répercussions durables sur la sécurité régionale et la dynamique des relations internationales. La communauté mondiale suit de près cette situation critique.