Alors que la Négociation d'un cessez-le-feu entre Israël et Hamas se poursuit à Doha, la pression américaine augmente, notamment avec la visite du président Donald Trump au Moyen-Orient. En même temps, la Force Aérienne israélienne intensifie ses attaques, entraînant des pertes humaines considérables.
La ville de Jan Yunis, au sud de Gaza, subit des bombardements intensifiés depuis le mardi dernier. Un bombardement a touché un centre souterrain près de l'Hôpital Européen, où Israël pense que deux leaders de Hamas sont encore en vie. Les frappes ont causé la mort de 54 Palestiniens, dont Hassan Samour, un membre de la radio Hamas.
Les autorités israéliennes affirment que certaines zones, comme le quartier de Rimal à Gaza, doivent être évacuées pour des raisons de sûreté. Elles justifient cela en déclarant que Hamas utilise ces zones civiles pour mener des activités terroristes. Cette situation crée une tension croissante entre les deux parties.
Le ministre de la Santé sous contrôle Hamas a rapporté que 77 Palestiniens ont perdu la vie en 24 heures, tandis que d'autres sources évoquent un chiffre supérieur à 100. Les attaques israéliennes se sont intensifiées durant la visite de Trump dans plusieurs pays arabes, aggravant la situation humanitaire dans la région.
Le Premier ministre qatari, Mohamed bin Abdulrahman Al Thani, a déclaré que les attaques israéliennes envoient un message clair : Israël n'est pas intéressé par un cessez-le-feu. Il a exigé l'entrée immédiate de l'aide humanitaire par l'intermédiaire de l'ONU, plutôt que par le nouveau mécanisme mis en place par les États-Unis et Israël.
Ce mécanisme pourrait prolonger le blocus imposé par le cabinet de Benjamin Netanyahu, qui a débuté le 2 mars. La communauté internationale s'inquiète de l'impact de ces actions sur la population civile de Gaza.
Netanyahu a affirmé qu'il soutenait un cessez-le-feu pour permettre le retour des 58 otages enlevés lors de l'attaque du 7 octobre 2023. Cependant, il insiste sur le fait qu'il est nécessaire de détruire toutes les capacités armées de Hamas. Cette position complique les pourparlers de paix.
Steve Witkoff, envoyé spécial de Trump, joue un rôle clé dans la médiation entre Israël et Hamas. Israël exige la libération des otages et l'éradication de Hamas, tandis que le groupe islamiste demande une trêve sans désarmement et la libération de prisonniers palestiniens.
Les discussions se poursuivent, mais la situation reste tendue. Netanyahu a averti que l'armée intensifierait ses opérations si Hamas ne répondait pas aux propositions américaines.
Un attentat palestinien a causé la mort de Tseela Gez, une femme de 30 ans, blessée par des tirs près de Bruchin. Son mari a également été blessé, mais les médecins ont réussi à sauver leur bébé grâce à une césarienne d'urgence.
Netanyahu a réagi en soulignant que cet incident illustre la différence entre ceux qui « aiment et donnent la vie » et les terroristes qui cherchent à tuer. Cette déclaration reflète la profonde division entre les deux parties et l'urgence de trouver une solution pacifique.
La situation entre Israël et Hamas demeure critique, avec des pertes humaines tragiques et une intensification des conflits. Les appels à l'aide humanitaire se multiplient, tandis que les négociations peinent à avancer. L'avenir de la région dépendra de la capacité des acteurs internationaux à favoriser un dialogue constructif.