Israël a lancé ce vendredi de nombreux attaques aériens dans le nord et le sud de Gaza. Selon les autorités sanitaires locales, ces frappes ont causé la mort de 108 personnes, majoritairement des femmes et des enfants. Les autorités israéliennes ont décrit ces actions comme le prélude à une campagne plus large pour faire pression sur Hamas afin qu'il libère les otages.
En parallèle, Israël a également frappé deux ports au Yémen, affirmant qu'ils étaient utilisés par les hutéens pour transférer des armes. Ces attaques en Gaza ont eu lieu après plusieurs jours d'offensive, qui avaient déjà fait plus de 130 morts, selon le ministère de la Santé de Gaza.
Ce jour-là, le président des États-Unis, Donald Trump, achevait une visite dans la région, incluant des arrêts dans trois pays du Golfe, mais pas en Israël. Les espoirs s'étaient accrus que ce voyage puisse accroître les chances d'un accord de cessez-le-feu ou de rétablir l'aide humanitaire à Gaza, que l'État hébreu bloque depuis plus de deux mois.
L'administration Trump tente également de négocier un accord nucléaire avec l'Iran, qui soutient plusieurs groupes militants anti-israéliens, tels que Hamas et les hutéens. En conférence de presse à Abu Dhabi, Trump a déclaré qu'il cherchait à résoudre plusieurs crises mondiales, y compris celle de Gaza.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, ce vendredi, 31 enfants et 27 femmes ont perdu la vie dans les frappes aériennes. Des centaines d'autres ont été blessées. Dans le sud de Gaza, Israël a ciblé les environs de Deir al-Balah et la ville de Jan Yunis, affirmant que ses cibles étaient des postes de missiles et des structures militaires.
Au nord de Gaza, les attaques ont provoqué la fuite de la population des camps de réfugiés de Jabaliya et de la ville de Beit Lahiya. Des témoins ont rapporté un épais nuage de fumée sur Jabaliya, tandis que les habitants fuyaient avec ce qu'ils pouvaient, souvent en charrette ou à pied.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré qu'il y aurait davantage d'actions, qualifiant les frappes de ce jour de préparatoires à une opération plus vaste. Un responsable israélien a indiqué que ces attaques visaient à envoyer un message à Hamas, signalant qu'une opération plus importante commencerait bientôt si les 58 otages restants n'étaient pas libérés.
Netanyahu a promis d'intensifier la pression sur Hamas pour détruire le groupe militant. Il a affirmé que les forces israéliennes étaient prêtes à entrer à Gaza "avec grande force" pour accomplir leur mission.
La situation humanitaire à Gaza est critique. Les familles des otages ont exprimé leur détresse face à l'augmentation des attaques, appelant Netanyahu à collaborer avec Trump pour libérer les captifs. Le 7 octobre, des militants de Hamas ont tué 1 200 personnes et en ont enlevé 251.
Les frappes israéliennes ont causé la mort de plus de 53 000 Palestiniens, selon le ministère de la Santé de Gaza. Le blocus israélien empêche l'entrée de nourriture, de médicaments et d'autres fournitures, aggravant ainsi la crise humanitaire. Les habitants de Gaza espèrent que la visite de Trump pourrait ouvrir les frontières pour l'aide humanitaire, mais aucune aide n'est encore arrivée.
La situation à Gaza reste extrêmement préoccupante, avec une escalade des violences et une crise humanitaire grandissante. Les actions militaires d'Israël et les efforts diplomatiques des États-Unis soulignent la complexité de la situation. Les espoirs de paix et de secours humanitaire sont de plus en plus fragiles.