
Le conflit à Gaza a pris une tournure tragique avec la mort de cinq Palestiniens, dont la majorité étaient des enfants. Cet incident a eu lieu lors d'un attaque contre une école servant d'abri pour les civils déplacés dans le quartier de Tufah, à l'est de Gaza. La Défense Civile a confirmé ces informations dans un communiqué.
Des équipes de la Défense Civile, en collaboration avec l'ONU, ont récupéré les corps de cinq martyrs et des blessés à l'intérieur de l'école. Ce drame met en lumière les conséquences dévastatrices du conflit sur les plus vulnérables, notamment les enfants. Un nombre indéterminé de blessés a été transporté à l'hôpital pour recevoir des soins.
En réponse à cet incident, l'armée israélienne a déclaré avoir identifié des individus suspects et a justifié ses actions en affirmant qu'elles visaient à éliminer une menace. Ils ont exprimé leurs regrets concernant les pertes civiles, tout en précisant qu'ils sont conscients des conséquences de leurs opérations.
Ce type de déclaration est fréquent après des attaques, mais soulève des questions sur la protection des civils. La Défense Civile a insisté sur le fait que de telles attaques contre des écoles constituent une violation grave du droit international humanitaire.
La situation à Gaza est alarmante. La Défense Civile a appelé la communauté internationale à protéger les civils et à garantir la sécurité des abris et du personnel humanitaire. Ils ont dénoncé le bombardement d'une école abritant des déplacés comme un crime brutal contre des innocents.
Hamas a également dénoncé cet acte, affirmant qu'il s'agit d'une violation flagrante des accords de cessez-le-feu. Ils ont accusé l'armée israélienne d'aggraver la crise humanitaire en entravant l'accès des ambulances et des équipes médicales aux zones touchées.
Parallèlement, Israël a décidé d'interdire l'accès à 14 ONG souhaitant fournir de l'aide à Gaza. Le gouvernement de Benjamin Netanyahu justifie cette décision par la nécessité de ne pas laisser des acteurs hostiles profiter de l'aide humanitaire. Cette mesure aggrave la situation déjà critique de la population.
Actuellement, seulement entre 100 et 300 camions d'aide humanitaire par jour accèdent à Gaza, insuffisants pour répondre aux besoins croissants. Des organisations comme Save the Children, qui aide 120 000 enfants dans la région, sont touchées par cette interdiction.
Les ONG affectées ont 60 jours pour retirer leur personnel international de Gaza, de la Cisjordanie occupée et d'Israël. Cela complique encore plus leur capacité à fournir une aide vitale. Les difficultés d'accès au système bancaire israélien aggravent cette situation.
La ONU et plusieurs ONG ont dénoncé le processus de registration des ONG, le qualifiant de vague et politisé. Elles soulignent que la perte de ces organisations compromet gravement l'aide humanitaire à Gaza.
La situation à Gaza est de plus en plus préoccupante, avec des attaques ciblant des civils et des restrictions sur l'aide humanitaire. Les appels à la protection des droits des civils sont plus que jamais nécessaires. Il est crucial que la communauté internationale réagisse pour éviter que cette crise ne s'aggrave davantage.