Face à une vague de critiques sans précédent et sous la pression internationale, Israël a récemment annoncé des pauses humanitaires quotidiennes. Cette décision intervient dans un contexte de crise dramatique dans la Franja de Gaza, où la situation humanitaire est alarmante.
Israël a établi des rues sécurisées pour faciliter l'acheminement de l'aide. Pour la première fois, de l'aide a été envoyée par voie aérienne, et les Émirats Arabes Unis ont obtenu l'autorisation de construire un pipeline pour transporter de l'eau depuis l'Égypte vers le sud de Gaza.
Ces mesures visent à répondre aux exigences croissantes de la communauté internationale, notamment de l'Allemagne et des États-Unis. Elles pourraient également atténuer la pression sur Israël face aux pays qui demandent des actions concrètes pour éviter la propagation de la famine dans cette région dévastée.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a exprimé son intention de poursuivre son objectif de neutraliser Hamas tout en récupérant les otages. Il a accusé l'ONU de ne pas avoir collecté l'aide humanitaire aux postes frontières, affirmant que des passages sécurisés existent déjà.
Dans ses déclarations, Netanyahu a insisté sur la nécessité d'un "approvisionnement minimal", tout en jonglant entre les demandes de sa coalition et les pressions extérieures. Cette situation est cruciale alors que les négociations pour un cessez-le-feu stagnent.
Israël modifie sa politique d'aide à Gaza, non seulement sous la pression des États-Unis, mais aussi en raison de l'échec de sa stratégie antérieure. Après des semaines de blocage, le pays a décidé d'initier des pauses tactiques pour augmenter l'aide humanitaire.
Ces pauses, d'une durée de dix heures par jour, sont mises en place dans des zones exemptes d'opérations militaires. Pendant ce temps, les autorités israéliennes affirment continuer leur offensive contre les terroristes tout en facilitant l'accès à l'aide humanitaire.
Les mesures prises par Israël ont suscité des critiques de la part de l'ONU et de groupes humanitaires. Le ministère israélien des Affaires étrangères a rejeté les accusations de manipulation des images de la crise humanitaire par Hamas, tout en appelant l'ONU à agir rapidement.
En réponse, l'ONU a souligné qu'elle n'avait pas reçu de garanties pour des rues sécurisées et que la distribution de l'aide était entravée par des combats. Les tensions entre Israël et Hamas persistent, chacun accusant l'autre de manipuler la situation à des fins politiques.
La situation à Gaza reste critique, avec des impacts humanitaires dévastateurs. Les récentes mesures israéliennes, bien que positives, soulignent la complexité des enjeux. La communauté internationale continue de surveiller cette situation, espérant une solution durable pour le peuple de Gaza.