La situation à Gaza est devenue critique, entraînant des réactions internationales. Le Royaume-Uni, la France et le Canada ont averti Israël de prendre des mesures concrètes si les opérations militaires se poursuivent. Sir Keir Starmer a rejoint les leaders français et canadiens pour demander à Israël d'arrêter ses opérations militaires et de permettre l'entrée de l'aide humanitaire.
En réponse, le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a déclaré que les leaders occidentaux avaient offert un énorme prix à Hamas. Depuis le 2 mars, aucune nourriture, carburant ou médicament n'a été autorisé à entrer à Gaza, une situation que l'ONU a qualifiée de désastreuse pour la population palestinienne.
Dimanche, Netanyahu a annoncé que son pays permettrait l'entrée d'une quantité de nourriture minimale après un blocus de onze semaines, tout en prévoyant de prendre le contrôle total de Gaza. Les trois leaders occidentaux ont critiqué cette décision comme étant « totalement inadéquate ».
Le niveau de souffrance à Gaza est jugé intolérable par les leaders occidentaux. Tom Fletcher, responsable de l'aide humanitaire de l'ONU, a déclaré que le nombre de camions d'aide autorisés à entrer était une goutte dans l'océan des besoins urgents.
Les déclarations du Royaume-Uni, de la France et du Canada ont réaffirmé leur soutien à un cessez-le-feu et à la mise en œuvre d'une solution à deux États. Cela inclut la création d'un État palestinien indépendant aux côtés d'Israël.
Starmer, Macron et Carney ont également appelé Hamas à libérer immédiatement les otages restants pris lors de l'attaque odieuse du 7 octobre 2023. Cette attaque a entraîné la mort d'environ 1 200 personnes et plus de 250 otages ont été pris.
Actuellement, environ 58 otages sont toujours à Gaza, et jusqu'à 23 d'entre eux seraient encore en vie. Le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par Hamas, déclare que plus de 53 000 Palestiniens ont été tués durant la campagne militaire israélienne.
Netanyahu a vivement réagi aux demandes des leaders occidentaux. Il a affirmé que demander à Israël de mettre fin à une guerre défensive avant la destruction des terroristes de Hamas était inacceptable. Il a également critiqué la proposition d'un État palestinien, la qualifiant d'offre inappropriée face à l'attaque génocidaire du 7 octobre.
En conclusion, la situation à Gaza reste tendue, avec des appels croissants à l'aide humanitaire et à la résolution du conflit. Les leaders mondiaux continuent de surveiller la situation de près, cherchant des solutions qui pourraient apporter un changement durable.