Israël exige la démilitarisation totale de Gaza pour avancer vers la deuxième phase de l'accord de trêve signé en janvier avec le Hamas. Cette demande a été formulée par le ministre des Affaires étrangères israélien, Gideon Saar, lors d'une conférence de presse à Jérusalem.
Il a précisé qu'il n'y avait pas d'accord sur la phase deux. Selon lui, la condition préalable est claire : « Nous demandons une démilitarisation totale de Gaza. Le Hamas et le Djihad islamique dehors. Et rendez-nous nos otages. » Saar a ajouté que si ces conditions étaient acceptées, la mise en œuvre pourrait commencer dès demain.
La réponse du Hamas a été ferme. Sami Abou Zouhri, un des leaders du mouvement, a déclaré que le désarmement du Hamas est une « ligne rouge ». Il a affirmé que toute discussion sur les armes de la résistance est un non-sens et que ces armes sont considérées comme non négociables.
Abou Zouhri a également rejeté toute idée de déportation des combattants de la résistance ou de leur peuple. Cela montre la détermination du Hamas à maintenir sa position face aux exigences israéliennes, rendant les négociations encore plus complexes.
La situation humanitaire à Gaza est critique. Israël a bloqué l'entrée de l'aide humanitaire depuis dimanche, après des désaccords avec le Hamas concernant la poursuite du cessez-le-feu. Ce blocage survient après la fin de la première phase de la trêve, qui a permis une certaine aide humanitaire.
Le ministre israélien a mentionné que le Hamas a rejeté un compromis américain qui visait à prolonger la première phase de la trêve pendant le ramadan et la Pâque juive. Cela a conduit à des tensions croissantes et à une impasse dans les négociations.
Les négociations indirectes pour prolonger la trêve semblent dans une impasse. Les deux parties, Israël et le Hamas, se préparent à une reprise potentielle des combats. Les déclarations récentes des dirigeants israéliens suggèrent une montée des tensions.
Netanyahou a menacé le Hamas de conséquences graves s'il ne libère pas les otages. Cette situation précaire laisse entrevoir des perspectives inquiétantes pour la paix dans la région, alors que les deux camps semblent de moins en moins enclins à faire des concessions.
La situation au Proche-Orient reste tendue, avec des exigences claires d'Israël et des refus catégoriques du Hamas. La démilitarisation de Gaza et la libération des otages sont des points cruciaux pour avancer. Cependant, les perspectives de paix semblent lointaines, alors que les deux parties se préparent à d'éventuels combats.