Le président américain Donald Trump a récemment critiqué Jaguar Land Rover (JLR) après la nomination de son nouveau PDG. Cette attaque survient alors que la société traverse une période de rebranding controversée. Trump a exprimé ses préoccupations sur sa plateforme Truth Social, qualifiant JLR d'« absolute turmoil » après la démission de son ancien dirigeant.
Trump a qualifié la récente campagne marketing de JLR de « stupide » et de « woke ». En effet, le président a comparé la situation de Jaguar à celle de la marque de vêtements américaine American Eagle, qui a récemment fait la une avec une campagne virale. Cette comparaison souligne les défis auxquels JLR est confronté dans un marché en évolution rapide.
JLR a annoncé que PB Balaji, le directeur financier de Tata Motors, prendra la tête de l'entreprise en novembre. Balaji sera le premier PDG indien de JLR. Son rôle sera crucial, notamment pour superviser le lancement de la première gamme entièrement électrique de Jaguar prévue pour 2026.
La nomination de Balaji intervient après la retraite d'Adrian Mardell, qui a dirigé des initiatives controversées, comme l'abandon du logo emblématique de Jaguar. Les critiques de Trump mettent en lumière les défis internes de l'entreprise, notamment la nécessité d'une direction forte durant cette transition.
Le rebranding de Jaguar a suscité des réactions mitigées. La société a récemment diffusé une publicité mettant en scène des modèles dans un décor désertique, sans montrer de voitures ni le logo Jaguar. Cette approche a été perçue comme un éloignement du style traditionnel de la marque, provoquant des critiques sur les réseaux sociaux.
Les récentes déclarations de Trump soulignent les tensions autour de la direction et de l'image de marque de Jaguar. Avec un nouveau PDG à la barre et des défis marketing à relever, JLR devra naviguer habilement pour redéfinir son identité tout en restant compétitif sur le marché des voitures électriques.