Un homme britannique, Howard Phillips, a été reconnu coupable d'avoir tenté d'espionner pour ce qu'il croyait être des agents des services de renseignement russes. Originaire de Harlow, dans l'Essex, il avait pour objectif de transmettre des informations personnelles concernant l'ancien secrétaire à la défense, Sir Grant Shapps.
Phillips, âgé de 65 ans, a proposé son aide à deux agents nommés Sasha et Dima. Cependant, le tribunal de Winchester a révélé qu'il s'agissait en réalité d'agents sous couverture des services de renseignement britanniques. Il a été reconnu coupable d'avoir assisté un service de renseignement étranger en vertu de la Loi sur la sécurité nationale.
Lors de son procès, Phillips a écouté le verdict du jury avec une certaine inquiétude. Il a silencieusement secoué la tête alors que le jury annonçait son verdict à l'issue de quatre heures et quatre minutes de délibérations. La sentence sera prononcée ultérieurement.
L'ex-épouse de Phillips, Amanda Phillips, a témoigné qu'il "rêvait d'être comme James Bond". Elle a expliqué qu'il regardait des films en rapport avec MI5 et MI6, étant "infatué par cela". Ce comportement a conduit à des soupçons sur ses intentions.
En octobre 2023, il a postulé pour un emploi auprès de la UK Border Force, ce que les procureurs ont considéré comme une partie de son projet d'assistance à la Russie. Dans des messages sur WhatsApp, il se présentait comme "semi-retraité mais avec des connexions dans des hautes sphères".
Phillips a rencontré les agents à Londres et au Lakeside Shopping Centre à West Thurrock, Essex. Lors d'une de ces rencontres, il a demandé à utiliser le mot "mère" au lieu de "Moscou", espérant que "mère" montrerait sa "pleine appréciation" pour son travail.
Il a également révélé qu'il possédait l'adresse personnelle de Sir Grant, qui était le secrétaire à la défense du Royaume-Uni à l'époque. Ces éléments ont renforcé les accusations portées contre lui.
La condamnation d'Howard Phillips met en lumière les risques d'espionnage et les tentatives d'infiltration des services de renseignement étrangers. Alors qu'il attend sa sentence, cette affaire soulève des questions sur la sécurité nationale et la vigilance face aux menaces potentielles.