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Pas de devoirs sur table, ni d'options, mais du jardinage et de l'initiation au slam... Pourquoi choisissent-ils d'étudier dans une « classe heureuse » ?

Publié le : 1 mai 2025

Introduction

Ce projet de Classe heureuse a capté l'attention de nombreux élèves. Ce vendredi matin, Margaux, Maël, Kiara, Gaspard et six autres camarades ont participé à un atelier avec Yannick Archambaud, kinésithérapeute. Ils ont exploré la gestion des émotions et leur système nerveux autonome.

Atelier de gestion des émotions

Les élèves, armés de gros ballons de couleurs, ont réalisé des exercices pour relâcher leurs corps. Ils ont échangé sur leurs ressentis. « L’idée c’est de leur faire ressentir le lien entre leurs pensées et leur corps », explique Yannick Archambaud.

À la fin de la séance, Margaux a exprimé son enthousiasme : « Ce que j’ai appris va m’aider à mieux gérer des situations de colère ou d’insécurité. » Cette approche innovante est intégrée dans le cadre du Projet Classe heureuse.

Le Projet Classe Heureuse

Proposé par le lycée Pierre Termier à Grenoble, le projet a débuté en 2020 sous l'impulsion d'Emmanuel Breton, professeur d'EPS. Il a réuni une équipe pluridisciplinaire pour structurer le projet et suivre des formations, comme la communication non violente.

Le but est d'accompagner les élèves dans un processus d’ouverture à soi, tout en respectant le programme de l’Éducation Nationale. Emmanuel Breton souligne l'importance d'une énergie incroyable qui se dégage des séances.

Une expérience transformative

Ronan, actuellement en 1ère STI2D, a rejoint la Classe heureuse en cours d'année. Il a immédiatement ressenti une ambiance différente, plus soudée et inclusive. « On se sent plus proche des autres », dit-il avec enthousiasme.

Les ateliers encouragent l’expression orale, permettant aux élèves de s’exprimer sans crainte. Emmanuel Breton ajoute : « Nous nous efforçons de mettre en place un espace de non-jugement ». Cela favorise l'épanouissement personnel de chaque élève.

Les bénéfices du projet

Les élèves, issus de milieux variés, bénéficient d'une mixité enrichissante. Emmanuel Breton précise : « Leur point commun, c’est souvent leur sensibilité. » Ce projet vise à mettre le bonheur au cœur de leur scolarité.

Les enseignants travaillent en collaboration pour favoriser un apprentissage pluridisciplinaire. Par exemple, les élèves explorent la culture mexicaine à travers des cours d'espagnol, d'histoire et d'EPS.

Conclusion

Le projet Classe heureuse offre un cadre unique pour l'épanouissement des élèves. Emmanuel Breton espère élargir ce dispositif à d'autres classes pour continuer à diffuser le bonheur dans l'éducation. Les élèves se sentent soutenus et motivés à trouver leur voie, renforçant ainsi leur confiance en eux.

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