« Le Jarl » : L'influenceur d'extrême droite placé en garde à vue après les violences près du 1988 Live Club de Rennes
Altercations au 1988 Live Club
Des vidéos d’altercations musclées survenues la nuit du 8 mars montrent le Jarl et des videurs utilisant du spray lacrymogène sur des fêtards. Cette situation a suscité une forte réaction du public et a mené à une enquête judiciaire. L’influenceur d’extrême droite, connu pour son rôle de videur dans la discothèque 1988 Live Club, a été placé en garde à vue.
Contexte de l'incident
Le 8 mars, une rave-party non autorisée devait se dérouler dans un cinéma désaffecté à Rennes, près du 1988 Live Club. Cet événement, qualifié de fête populaire et antifasciste, a attiré des dizaines de personnes désireuses d'y participer. Cependant, l’intervention du Jarl et de ses équipes a eu lieu avant l’arrivée des forces de l’ordre.
De son vrai nom Yovan Delourme, le Jarl a un passé politique, ayant été suppléant sur une liste Reconquête lors des élections législatives de 2022. Il a justifié son intervention en déclarant qu’il voulait empêcher d’autres jeunes d’entrer pour éviter une situation ingérable.
Violences et réactions
Des vidéos montrant des violences physiques et l'utilisation de gaz lacrymogène par le Jarl et ses équipes ont largement circulé sur les réseaux sociaux. Ces actes ont été dénoncés par le syndicat étudiant rennais, Union Pirate, qui a co-organisé l'événement. Ils ont décrit l'attitude des agents de sécurité comme agressive et menaçante.
Face à ces événements, une enquête a été ouverte pour établir les faits. Le parquet de Rennes a confirmé que le Jarl a été placé en garde à vue dans le cadre de cette enquête, ayant déjà été arrêté plusieurs semaines auparavant.
Conséquences pour le 1988 Live Club
Suite aux débordements, la préfecture d’Ille-et-Vilaine a décidé de fermer temporairement le 1988 Live Club pour un mois. Cette décision a été prise pour des raisons de sécurité et de respect de la loi. De plus, le patron de la discothèque a choisi de licencier le Jarl quelques jours après les incidents.
Cette situation soulève des questions sur la gestion des événements et la sécurité dans les lieux de fête. Les autorités locales doivent maintenant évaluer les mesures à prendre pour éviter de tels incidents à l'avenir.
Conclusion
Les événements du 8 mars au 1988 Live Club mettent en lumière des tensions croissantes autour des rassemblements festifs. La réaction du Jarl et de ses équipes a provoqué une onde de choc dans la communauté. Il est crucial que les autorités prennent des mesures pour garantir la sécurité et le respect des droits de tous les participants lors de tels événements.
