Des milliers de personnes se sont rassemblées à Jérusalem pour demander à Benjamin Netanyahu de négocier un accord pour la libération des otages. Plus de 15 000 manifestants ont défilé en Israël, appelant à mettre fin à la guerre à Gaza. Les familles des otages, toujours retenus par Hamas, ont particulièrement été présentes à la place Paris de Jérusalem.
Parmi les 48 otages encore captifs à Gaza, environ 20 seraient en vie. Israël n'a pas encore formellement répondu à une offre de libération partielle, mais exige le retour de tous les otages dans tout accord. Netanyahu soutient qu'une victoire totale sur Hamas est nécessaire pour ramener les otages chez eux.
Depuis l'attaque de Hamas le 7 octobre 2023, qui a causé la mort d'environ 1 200 personnes, Israël a lancé une campagne de rétorsion massive. Cette offensive a entraîné la mort d'au moins 64 368 Palestiniens, selon le ministère de la santé géré par Hamas. Bien que l'ONU considère ces chiffres comme fiables, Israël les conteste.
Les voix de protestation en Israël et les demandes internationales pour arrêter les offensives militaires à Gaza se font de plus en plus entendre. Pourtant, les signes indiquent que les Forces de défense israéliennes (IDF) se préparent à intensifier la guerre, avec l'intention de reprendre le contrôle total de la Gaza.
Samedi soir, des manifestations parmi les plus importantes de ces derniers mois ont eu lieu à Tel Aviv et Jérusalem. Les orateurs ont appelé Netanyahu à conclure un accord avec Hamas pour le retour en toute sécurité de leurs proches, près de deux ans après leur enlèvement. La mère de Matan Angrest, un soldat de l'IDF détenu à Gaza, a exprimé des sentiments de désespoir.
De nombreux manifestants craignent que l'expansion de la guerre mette en danger la vie des otages. Malgré les appels pressants des parents et des soutiens, Netanyahu ne montre aucun signe d'apaisement de la situation.
Le ministre de la Défense, Israel Katz, a récemment partagé des vidéos sur les réseaux sociaux montrant des bâtiments à Gaza City détruits, affirmant que ce n'était que le début. Israël justifie ces destructions en affirmant que ces bâtiments servent de centres de commandement pour Hamas.
Katz a menacé d'« ouvrir les portes de l'enfer » alors qu'Israël avertissait les habitants de Gaza City de se déplacer vers une zone dite humanitaire. Cependant, aucune zone à Gaza ne peut réellement être considérée comme « sûre », et les frappes israéliennes ont touché même des zones censées être protégées.
Dans ce contexte, de nombreux alliés d'Israël appellent à mettre fin aux combats et à relancer les négociations de cessez-le-feu. Le ministre des Affaires étrangères danois, Lars Rasmussen, a exprimé de vives inquiétudes concernant la catastrophe humanitaire à Gaza.
Sa déclaration a été ignorée par son homologue israélien, Gideon Sa'ar, qui a averti que la reconnaissance imminente de l'État palestinien par certaines nations européennes pourrait avoir des conséquences désastreuses.
Alors que le nombre de victimes à Gaza continue d'augmenter, Netanyahu reste ferme dans sa position. Il a affirmé qu'il choisirait toujours la victoire sur les ennemis plutôt que de céder à la pression internationale. La situation reste critique, et les conséquences de cette guerre se font sentir tant sur le plan humanitaire que politique.