Donald Trump souhaite accepter un jet qatari pour remplacer les anciens avions d'Air Force One. Cependant, la constitutionnalité de cette demande est contestée. Cet article présente les faits entourant cette proposition.
Le jet proposé est un Boeing 747 construit il y a 13 ans, destiné à la famille royale du Qatar. Décrit comme un "palais volant", il est évalué à 400 millions de dollars, bien que certaines sources contestent cette valeur. Ce jet est luxueusement équipé et représente un actif considérable.
Actuellement, Trump affirme que "c'est un jet gratuit", soulignant que refuser serait une décision insensée. Toutefois, cette offre soulève de nombreuses questions juridiques et éthiques.
La Constitution des États-Unis interdit au président d'accepter des dons de gouvernements étrangers, sauf autorisation du Congrès. Le sénateur démocrate Chris Murphy a affirmé que cela serait clairement inconstitutionnel. Les fondateurs des États-Unis considéraient cela comme une menace à l'intégrité du pays.
Cependant, l'administration Trump et le Qatar ne qualifient pas cette offre de don. Ils la présentent comme un "prêt" au gouvernement américain, ce qui complique la situation juridique.
Si le jet était accepté, il nécessiterait des modifications majeures pour être opérationnel. Des experts militaires soulignent qu'il devrait être démantelé et inspecté pour des menaces potentielles. Le sénateur républicain Ted Cruz a averti que cela poserait des problèmes d'espionnage.
De plus, le jet devrait être équipé de systèmes de communication sécurisés et de fonctionnalités de sécurité avancées. Les coûts pour ces adaptations pourraient atteindre un milliard de dollars, et peu de personnes estiment que cela pourrait être réalisé rapidement.
Actuellement, les deux avions d'Air Force One sont des Boeing 747, en service depuis 1990 et 1991. Bien qu'ils soient vieillissants, ils sont équipés de technologies de pointe, comme des systèmes de communication sécurisés et des installations médicales.
Le gouvernement a reconnu que ces avions doivent être remplacés, mais les nouveaux ne seront pas disponibles avant 2029, ce qui a poussé Trump à chercher d'autres solutions. Cette situation a exacerbé son impatience face aux délais de livraison de Boeing.
La proposition de Trump d'accepter un jet qatari soulève des questions complexes sur la légalité et l'éthique. Alors que le jet représente une opportunité, les implications techniques et juridiques pourraient rendre cette décision problématique. L'avenir d'Air Force One reste donc incertain.