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Le jeu en ligne a échappé à l'interdiction des réseaux sociaux en Australie - Mais les critiques affirment qu'il est tout aussi addictif

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Introduction

Le jeu en ligne a échappé à l'interdiction des réseaux sociaux en Australie, mais les critiques soutiennent qu'il est tout aussi addictif. Cette situation soulève des questions sur la protection des enfants face à des contenus potentiellement nuisibles.

Le cas de Sadmir Perviz

Les mercredis après-midi sont devenus un rituel pour Sadmir Perviz, 15 ans. Il parcourt un chemin sinueux depuis son domicile à Perth jusqu'à l'hôpital Fiona Stanley pour jouer à Dungeons & Dragons avec des compagnons qu'il ne connaît pas forcément, mais avec qui il partage beaucoup.

Sadmir fait partie des 300 patients de la clinique de troubles liés au jeu, la seule institution publique de ce type en Australie. Cet établissement aide les patients à se détacher de leurs habitudes excessives de jeu en ligne.

Une expérience différente

Pour Sadmir, cette expérience est radicalement différente de ses précédentes sessions de jeu en ligne qui pouvaient durer jusqu'à 10 heures par jour. "Cela semble complètement différent", dit-il. "On peut interagir avec les gens, on sait qui est là, au lieu d'être juste en appel avec des inconnus."

Les préoccupations de la Dr Vecchio

La Dr Daniela Vecchio, psychiatre à l'origine de la clinique, souligne que le jeu en soi n'est pas mauvais, mais qu'il peut devenir problématique, voire une addiction. Elle s'interroge sur l'absence des plateformes de jeu dans l'interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans.

Elle note que les plateformes de jeu et les réseaux sociaux présentent des risques similaires pour les enfants, notamment le temps excessif passé en ligne et l'exposition potentielle à des contenus nuisibles.

Une omission surprenante

Pour la Dr Vecchio, l'absence de ces plateformes dans l'interdiction est surprenante. "Cela n'a pas beaucoup de sens", déclare-t-elle. "Le jeu et les réseaux sociaux sont si interconnectés qu'il est très difficile de les séparer."

Les réactions des experts

Des experts comme Marcus Carter, professeur à l'Université de Sydney, critiquent la loi en affirmant qu'elle est incompétente et réactionnaire. Selon lui, interdire les réseaux sociaux sans prendre en compte les jeux vidéo est une approche trop simpliste.

Tama Leaver, professeur d'études internet, abonde dans ce sens, affirmant que la réglementation doit être plus nuancée pour inclure les différentes facettes du jeu vidéo.

Les dangers des plateformes de jeu

Des plateformes comme Roblox et Discord sont souvent citées comme préoccupantes. Des allégations d'exposition à des contenus explicites et des poursuites judiciaires pour des questions de sécurité des enfants pèsent sur ces services.

Roblox a récemment introduit de nouvelles fonctionnalités de vérification d'âge en Australie, tandis que Discord a mis en place des vérifications sur certaines de ses fonctionnalités. Ces mesures visent à protéger les utilisateurs jeunes.

Conclusion

La situation actuelle en Australie soulève des questions cruciales sur la protection des enfants dans le monde numérique. Bien que l'interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 16 ans soit une étape importante, il est essentiel de ne pas négliger les plateformes de jeu qui peuvent également présenter des risques. Les experts appellent à une réglementation plus réfléchie pour garantir la sécurité des jeunes en ligne.

Publié le : 13 décembre 2025
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