
Au lendemain de son agression survenue lors d'une séance de dédicaces à Moissac (Tarn-et-Garonne), Jordan Bardella a pris la parole sur le plateau de CNews. Le président du Rassemblement national a relaté les faits avec précision. L'incident a eu lieu alors qu'il était en interaction avec le public.
Jordan Bardella a expliqué que l'agresseur avait attendu son tour, tenant un livre en main. « Il a fait la queue comme tout le monde pendant peut-être deux heures », a-t-il déclaré. Au moment de se présenter devant lui, l'homme a soudainement attaqué Bardella en lui portant un coup au visage.
Les équipes de sécurité ont rapidement intervenu pour neutraliser l'agresseur. Ce dernier a ensuite été placé en garde à vue, qui a été prolongée de 24 heures ce dimanche. Bardella a souligné que « la violence vient bien souvent toujours du même côté », mettant en lumière un climat de tension croissant.
L'agresseur, un homme de 74 ans, n'est pas étranger à ce type de comportement. Lors de la campagne présidentielle de 2022, il avait déjà ciblé Éric Zemmour avec un œuf. Pour cet acte, il avait été condamné à une amende de 500 euros avec sursis pour « violence avec préméditation ».
Jordan Bardella a exprimé son inquiétude face à la montée de la violence dans le pays. Il a souligné que l'agresseur avait un profil surprenant, avec des proches niant tout engagement politique à l'extrême gauche, malgré les accusations du Rassemblement national.
Sur le plateau de CNews, Jordan Bardella a insisté sur le fait que « la violence est souvent subie par le même camp politique ». Il a critiqué ceux qui légitiment et banalisent de tels actes. Selon lui, il est essentiel de prendre conscience de cette dynamique pour protéger les élus.
Il a également mentionné que des mesures de sécurité pour sa protection étaient en cours d'évaluation. « On est en train de voir si on la fait évoluer ou non », a-t-il indiqué, soulignant l'importance de la sécurité des personnalités politiques.
L'agression de Jordan Bardella met en lumière un problème de violence croissante envers les élus en France. La situation soulève des questions sur la sécurité et la légitimité des actes de violence dans le débat public. Les réactions de Bardella et des autorités seront cruciales pour l'avenir du climat politique dans le pays.