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Jorge Azcón condamne les insultes adressées à Alegría, mais lui demande de "ne pas se cacher derrière d'autres sujets pour détourner l'attention de ce qui s'est passé au Parador de Teruel"

Publié le : 14 avril 2025

Contexte et Réactions

Suite à la dénonciation de Pilar Alegría concernant les "insultes machistes" reçus sur les réseaux sociaux, le président de l'Aragon, Jorge Azcón, a souhaité condamner ces faits. Il a toutefois demandé à la ministre de ne pas "se cacher derrière d'autres questions" pour détourner l'attention de l'incident. Azcón a jugé les explications de son principal rival insuffisantes, car elles n'ont pas répondu à la question de savoir s'il était au courant des événements.

Il a affirmé qu'Alegría "doit continuer à répondre", soulignant que "l'utilisation des femmes" par l'ancien haut fonctionnaire socialiste est véritablement insultante. Azcón a insisté sur le fait qu'aucun membre du parti n'a fourni d'explications sur cette situation. Lors de sa dernière intervention, Alegría a détaillé ses actions pendant la nuit de la supposée fête, affirmant ignorer les actes reprochés à l'ancien numéro 2 du PSOE.

Insultes et Soutien

Alegría a déclaré avoir été "victime d'un machisme répugnant et intolérable". Elle a reçu des insultes sur les réseaux sociaux, tels que "pute", "salope" ou "comepollas", et a été sommée de se mettre à quatre pattes. Après cette déclaration, de nombreux membres du gouvernement, dont le président Pedro Sánchez, ont exprimé leur soutien, dénonçant ces attaques comme un exemple de haine véhiculée sous l'anonymat des réseaux sociaux.

Sánchez a ajouté que de nombreuses femmes subissent quotidiennement de tels comportements dans le pays et dans le monde, affirmant son soutien à Alegría et à toutes les femmes victimes de ce type de violence. Cela souligne l'importance de la solidarité et de la lutte contre le machisme.

Activités pour le Jour de l'Aragon

Au-delà des événements survenus au parador de Teruel, Azcón a annoncé les activités prévues pour le 23 avril, date de la célébration du prochain Jour de l'Aragon. Il a souligné son intention de "récupérer l'esprit revendicatif" qui a souvent émergé dans l'histoire démocratique de la région. Cette journée sera un appel à l'égalité et à la solidarité entre tous les Espagnols.

Azcón a également évoqué la menace grave que représente l'infrafinancement pour l'Aragon. Il a précisé que sa région ne vise pas à être plus que les autres, mais ne tolérera pas d'être moins bien traitée. Il a insisté sur la nécessité d'inclure des facteurs comme la despopulation dans le débat sur le nouveau modèle de financement.

Actions Symboliques et Distinctions

Pour protester contre cette situation d'inégalité, le gouvernement de l'Aragon déploiera une grande bannière de près de 2 000 mètres carrés. Ce geste vise à revendiquer que les intérêts de tous prévalent sur tout intérêt politique. De plus, des distinctions seront remises lors des festivités, notamment le Prix Aragon 2025 à Amado Franco, ancien président d'Ibercaja.

Franco est reconnu pour son rôle fondamental dans l'économie aragonaise et pour son engagement envers une banque sensible aux besoins des citoyens. Azcón a souligné l'importance de sa trajectoire exemplaire, qui allie défense de l'intérêt général et gestion efficace.

Autres Distinctions

Le gouvernement de l'Aragon remettra également la Médaille au Mérite Culturel à Antonio Jiménez Martínez, la Médaille au Mérite Touristique à la station de ski de Formigal, et la Médaille au Mérite Professionnel au Quatrième Bataillon d'Intervention en Urgences de l'UME. Ces distinctions reconnaissent leur engagement envers le bien-être des citoyens.

Conclusion

Les récents événements soulignent les défis liés au machisme et à l'inégalité en Espagne. Le soutien à Pilar Alegría et les initiatives pour le Jour de l'Aragon montrent une volonté de lutter contre ces injustices. Le gouvernement de l'Aragon s'engage à défendre les intérêts de sa région tout en honorant ceux qui contribuent à son développement.

Jorge - Jorge Azcón condamne les insultes adressées à Alegría, mais lui demande de "ne pas se cacher derrière d'autres sujets pour détourner l'attention de ce qui s'est passé au Parador de Teruel"