Près de deux tiers des joueurs dans le procès présentent des symptômes de CTE
Introduction
Un récent rapport a révélé que près des deux tiers des plaignants dans une action en justice contre les autorités du rugby à XIII montrent des symptômes de encéphalopathie traumatique chronique (CTE). Cette maladie cérébrale dégénérative est liée à des traumatismes crâniens répétés et ne peut être diagnostiquée de manière définitive qu'après le décès.
État de santé des plaignants
Selon des documents consultés par la BBC, 168 anciens joueurs ont été évalués par des neuro-spécialistes. Parmi eux, 108 (soit 64%) présentent des signes de CTE, augmentant le risque de maladies mentales et étant lié à la démence.
De plus, 60 joueurs ont été diagnostiqués avec un syndrome post-commotionnel. Ces conditions neurologiques incluent également la maladie de Lou Gehrig, Parkinson et Alzheimer.
Accusations contre les autorités
Les anciens joueurs affirment que les organismes de régulation, comme la Rugby Football League (RFL) et la British Amateur Rugby League Association (BARLA), ont fait preuve de négligence. Ils n'ont pas mis en place des règles adéquates pour la protection contre les blessures cérébrales graves.
Les documents révèlent également que les plaignants, âgés de 26 à 76 ans, souffrent souvent de dépression et d'anxiété, certains étant à risque élevé de suicide.
Témoignage d'un ancien joueur
Roy Heaney, 64 ans, ancien joueur de rugby, a partagé son expérience. Diagnostiqué avec une démence précoce et probable CTE, il a déclaré avoir subi des commotions régulières tout au long de sa carrière.
Heaney a exprimé ses souffrances : "Ma qualité de vie a souffert, j'ai perdu des emplois à cause de mes problèmes de dommages cérébraux." Il a également souligné l'insuffisance des soins reçus lors des matchs.
Réponses des autorités
En réponse aux accusations, la RFL et la BARLA ont déclaré prendre la santé et le bien-être des joueurs très au sérieux. Ils ont reconnu qu'il y avait un risque inhérent à la pratique du rugby, mais ont affirmé que le bien-être des joueurs reste une priorité.
Ils ont ajouté que le rugby à XIII continue d'évoluer en matière de prévention des commotions et d'évaluation des blessures à la tête.
Conclusion
Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés de nombreux anciens joueurs de rugby. Les témoignages et les diagnostics soulignent l'importance d'une meilleure protection contre les blessures cérébrales dans le sport. Il est essentiel que des mesures soient prises pour garantir la santé des athlètes actuels et futurs.
