Des journalistes du média d'extrême droite Frontières exfiltrés lors d'un rassemblement de collaborateurs LFI à l'Assemblée

Incident à l'Assemblée nationale

Une tension extrême a été observée aux abords de l’Assemblée nationale. Des journalistes du média identitaire Frontières ont été exfiltrés lors d’un rassemblement de soutien à des collaborateurs parlementaires de La France insoumise. Cet événement s'est tenu au sein de l'institution, en présence de plusieurs députés, pour protester contre un article de ce média.

Rassemblement de soutien

Le rassemblement a été organisé dans les jardins près de la salle des Quatre Colonnes, à l'appel de la CGT. Cela fait suite à la publication d'un article intitulé « LFI le parti de l’étranger ». Cet article vise à questionner la cohérence entre les valeurs affichées par LFI et les pratiques de son écosystème.

Il mentionne les noms de plusieurs collaborateurs parlementaires de députés Insoumis, ce qui a suscité des réactions. Le Parti socialiste a dénoncé cette exposition, affirmant que cela met en danger les collaborateurs.

Réactions des députés

Mathilde Panot, cheffe de file des députés LFI, a accusé Frontières de cibler les collaborateurs. Elle a déclaré que la situation était choquante, qualifiant les journalistes de « loup dans la bergerie ». Des manifestants ont également exprimé leur mécontentement en lançant des slogans contre le média.

Les députés socialistes, dont Arthur Delaporte, ont critiqué la présence des journalistes, affirmant qu'ils filmaient les collaborateurs. Cette situation a conduit à une exfiltration des journalistes par les services de l'Assemblée.

Déclarations officielles

Dans un communiqué, la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, a souligné que des règles de comportement doivent être respectées pour garantir la sérénité des débats parlementaires. Elle a averti que des mesures restrictives pourraient être prises contre ceux qui ne respectent pas ces règles.

Elle a également annoncé qu'elle enverrait un courrier à Mathilde Panot pour rappeler la nécessité de ne pas entraver l'accès à l'hémicycle. Un message similaire sera envoyé à la CGT pour éviter toute agression envers la presse.

Soutien aux journalistes

Les journalistes de Frontières ont reçu le soutien de plusieurs responsables politiques, notamment à droite. Jordan Bardella, président du RN, et Laurent Wauquiez, patron des députés LR, ont exprimé leur indignation face à l'intimidation subie par les journalistes.

Marine Le Pen a également réagi sur les réseaux sociaux, dénonçant le comportement des députés. Elle a demandé des comptes à Gabriel Attal, soulignant que ces actes sont une honte pour le pays.

Conclusion

Cette situation met en lumière la tension croissante entre les médias et les parlementaires. Les événements récents soulignent l'importance de la liberté de la presse et le respect des règles au sein de l'Assemblée. Les réactions des différents partis montrent que la question de la liberté d'expression reste un sujet sensible en France.