A 9h19, l'avocate de Don Juan Carlos, Guadalupe Sánchez, est arrivée au tribunal de Santander, accompagnée par le procurateur. À 9h50, Miguel Ángel Revilla est arrivé avec son avocat, José Maria Fuster Fabra, ainsi que le président du Parti Regionalista Cántabro, Felipe Piña, pour une conciliation avec le Roi Émérite, qui réclame 50 000 euros pour des déclarations injurieuses.
Devant une vingtaine de médias et visiblement ému, Revilla a déclaré qu'il maintiendrait ses propos tenus dans divers programmes de télévision. "Je suis déçu par sa dernière époque, qui a été lamentable; pour moi, c'est une grande déception car j'ai toujours été un grand défenseur du Roi", a-t-il affirmé.
Il a ajouté : "Je ne me tais pas sur les injustices que je vois", exprimant son espoir que Don Juan Carlos "demande pardon sincèrement et rapatrie tout cet argent qui est là." Cet acte marque le début de la stratégie légale de Juan Carlos I pour restaurer son honneur par le biais de procès.
Miguel Ángel Revilla, ancien président de Cantabrie, est la première personne à être convoquée au tribunal. Pour comprendre le mouvement légal de Juan Carlos I, il faut se rendre dans la lointaine commune chilienne de Punta Arenas.
Là, lors de l'escale du Juan Sebastián Elcano, un centre commercial a diffusé des images des caméras de sécurité montrant la Princesse Leonor entrant. Zarzuela a alors annoncé qu'elle prendrait les mesures légales appropriées, car cette action violait la législation chilienne sur la protection des données.
Selon l'entourage du Roi Émérite, Don Juan Carlos n'a pas bien pris cette décision de Zarzuela. Malgré les cinq années passées à Abu Dhabi et les six ans loin de la vie publique, il estime que la Jefatura del Estado aurait dû le défendre également.
Le mouvement contre Miguel Ángel Revilla précède d'autres actions en justice. En effet, l'Émérite souhaite également porter plainte pour fraude contre Corinna Larsen et son ancien homme de paille, l'avocat suisse Dante Canonica.
En somme, l'arrivée de Don Juan Carlos au tribunal et les déclarations de Miguel Ángel Revilla marquent une étape importante dans la quête de rétablissement de l'honneur du Roi Émérite. Les actions légales à venir pourraient avoir des répercussions significatives sur son image et sa réputation.