
Le sindicat CSIF (Central Sindical Indépendant et de Fonctionnaires) a déposé un recours auprès de l'Audiencia Nacional concernant la décision du Groupe Renfe d'extinction de 186 contrats de travail. Cette mesure, liée à des retraites forcées, découle d'un accord signé en juin avec d'autres syndicats.
CSIF soutient que cette action constitue un licenciement collectif déguisé dans une entreprise publique sous l'égide du Ministère des Transports et de la Mobilité Durable. Le syndicat affirme que ces extinctions de relations de travail sont illégales et ont été adoptées en fraude de loi.
Le syndicat CSIF argue que les extinctions de contrats visent à se séparer des travailleurs âgés au sein du Groupe Renfe. Selon eux, ces mesures ne reposent sur aucune base légale et violent les droits des employés.
Leurs avocats, notamment Pedro Poves, estiment que l'accord signé est partiel et qu'il est utilisé pour forcer la retraite de travailleurs d'une moyenne d'âge de 65 ans. CSIF souligne que certains employés ne souhaitent pas prendre leur retraite.
CSIF déclare que la retraite forcée est discriminatoire en raison de l'âge et enfreint le droit à l'égalité, comme stipulé dans l'article 14 de la Constitution Espagnole. Les travailleurs concernés pensaient pouvoir continuer à travailler, n'ayant pas été informés de cette mesure.
Ils espéraient cotiser davantage pour une retraite améliorée. Cette décision semble contradictoire avec les réformes gouvernementales visant à prolonger l'âge actif, ce qui soulève des questions sur les intentions du Groupe Renfe.
CSIF a demandé à l'Audiencia Nacional de déclarer la nullité du licenciement collectif ou, à défaut, son impropriété. Ils exigent également que le Groupe Renfe respecte les dispositions légales et les droits des travailleurs concernés.
Le Groupe Renfe, incluant Renfe Opéradora, Renfe Viajeros, Renfe Mercancías, et Renfe Ingenieria et Mantenimiento, est sous pression pour se conformer aux exigences légales et protéger les droits des employés.
Le conflit entre CSIF et le Groupe Renfe met en lumière des enjeux cruciaux concernant les droits des travailleurs et les pratiques de retraite. La décision de l'Audiencia Nacional pourrait avoir des répercussions significatives sur la gestion des ressources humaines au sein des entreprises publiques.