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Un juge argentin poursuit l'ex-président Fernández pour violence de genre contre son ex-partenaire

Publié le : 17 février 2025

Procès de l'ancien président argentin

La justice argentine a ordonné le traitement de l'ancien président Alberto Fernández pour répondre à des accusations graves. Ces accusations incluent des "lesions graves, aggravées par un contexte de violence de genre" envers sa partenaire, ainsi que des menaces coactives. Ces faits se seraient produits durant son mandat présidentiel de 2019 à 2023.

Réactions de l'ancien président

Alberto Fernández, âgé de 65 ans, a fermement rejeté toutes les accusations portées contre lui. Il a qualifié ces accusations de "fraude procédurale sans précédent". Dans un document de 200 pages, il a demandé son surseoir, mais cette demande a été refusée par la justice.

Fernández a affirmé qu'il n'a jamais exercé de violence, qu'elle soit physique, psychologique ou économique, contre Fabiola Yáñez. Dans son écrit, il a également dénoncé des limitations à son droit de défense imposées par le procureur et le juge.

Accusations de violence

Le 6 août, Fabiola Yáñez, l'ancienne première dame et journaliste de 43 ans, a porté plainte contre Fernández pour violence physique et psychologique. Le couple a un fils de deux ans. Cette plainte a conduit à l'ouverture d'une procédure judiciaire contre l'ancien président.

Mariana Gallego, l'avocate de Yáñez, a précisé que Fernández "peut encore faire appel" contre le traitement. Elle a expliqué que "une fois la cause devenue ferme, elle sera portée devant le tribunal".

Conséquences judiciaires

Le juge Julián Ercolini a considéré Fernández comme "prima facie" responsable pénalement des infractions. Celles-ci incluent des lesions légères et des lesions graves, toutes deux aggravées par le contexte de violence de genre. Le juge a également imposé un embargo de 10 millions de pesos sur ses biens.

Fernández est également tenu d'informer les autorités de tout voyage qui le ferait s'absenter de son domicile à Buenos Aires pendant plus de 72 heures. Ces mesures visent à garantir la présence de l'ancien président durant la procédure judiciaire.

Conclusion

Le traitement judiciaire d'Alberto Fernández soulève des questions importantes sur la violence de genre en Argentine. Alors que l'ancien président continue de contester les accusations, l'affaire met en lumière les défis juridiques liés à de telles allégations. La suite de cette affaire sera suivie de près par l'opinion publique et les médias.

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