La juge Beatriz Biedma maintient pour l'instant le dossier concernant le frère du président du gouvernement, impliqué dans une affaire à la Députation de Badajoz. Dans sa réponse à la défense de Miguel Ángel Gallardo, le leader des socialistes extrêmes, elle refuse la demande de "inhibition" au motif qu'il est député et donc bénéficiant d'une protection judiciaire.
La juge précise que "la inhibition à faveur du Tribunal Supérieur de Justice de l'Extrémadure" n'est pas justifiée. Elle insiste sur le fait qu'il est nécessaire de certifier, par les voies appropriées, que Miguel Ángel Gallardo est effectivement député de l'Assemblée d'Extrémadure, ainsi que depuis quelle date.
Pour cela, elle a ordonné un officieux afin de clarifier la situation. Ce processus rappelle un cas similaire impliquant un autre député, Antonio Garrote, dont les e-mails ont été saisis par la UCO durant son mandat.
Selon l'article 52 de la loi organique du pouvoir judiciaire, les questions de compétence entre juges et tribunaux ne peuvent pas être soulevées. La juge Biedma souligne que le tribunal supérieur déterminera sa propre compétence après avoir entendu les parties concernées, dans un délai commun de 10 jours.
La magistrate rappelle que les dernières élections à l'Assemblée d'Extrémadure ont eu lieu en mai 2023, soit un an avant le début de l'enquête actuelle. Elle note également que Miguel Ángel Gallardo a été désigné député après la démission de María de la Cruz Rodríguez Vegazo.
Elle a donc demandé à la Junta Electoral de l'Extrémadure de fournir toute la documentation relative à cette procédure de désignation. Cela permettra de clarifier les éléments en jeu dans cette affaire complexe.
La situation autour de Miguel Ángel Gallardo et de la Députation de Badajoz reste tendue. La juge Beatriz Biedma continue d'examiner les faits avec rigueur, en respectant les procédures légales en vigueur. Le dénouement de cette affaire pourrait avoir des répercussions significatives sur la politique locale.