La juge du Juzgado de Instrucción 19 de Madrid a récemment rejeté le recours d'Alberto González Amador, le compagnon d'Isabel Díaz Ayuso. Ce refus est basé sur des indications claires qui suggèrent qu'il aurait utilisé des factures falsifiées pour frauder environ 350.951 euros à l'Hacienda.
Dans un arrêt accessible à EFE, la magistrate a confirmé sa décision de juger cet entrepreneur pour des infractions présumées de fraude fiscale et de falsification de documents. La Fiscalía demande une peine de 3 ans et 9 mois de prison à son encontre.
La juge a souligné que les preuves contre González Amador reposent sur des rapports de l'Agence Tributaire et une série de documents. Ces éléments montrent une recherche approfondie réalisée par des experts impartiaux, révélant des dépenses fictives basées sur des factures falsifiées.
Elle a précisé que ces éléments démontrent la présence des éléments objectifs et subjectifs des infractions, confirmant ainsi les accusations portées contre lui. Les opérations mentionnées dans les factures n’avaient pas eu lieu, ce qui renforce les allégations de fraude.
Dans son arrêt, la magistrate a rejeté tous les arguments avancés par le compagnon de Díaz Ayuso concernant l’enquête menée par le Tribunal Suprême. Ce dernier est accusé de divulgation de secrets relatifs à sa cause de fraude fiscale. La juge a clairement indiqué que ces éléments sont sans rapport avec la procédure en cours.
González Amador est également mis en cause avec d'autres entrepreneurs pour avoir fraudé un montant similaire entre 2020 et 2021, en utilisant un réseau de factures falsifiées. Par ailleurs, il est sous enquête pour des soupçons de corruption dans des affaires avec Quirón Prevención.
La magistrate a jugé inutiles les diligences demandées par les avocats de González Amador, en tenant compte des preuves de sa participation aux infractions. Elle a rappelé qu'il pourra les proposer lors du procès.
Dans une autre décision, la juge a refusé le recours de González Amador concernant sa demande de pratiquer diverses diligences, les qualifiant d’inutiles à cette étape de l’instruction. Elle a affirmé qu'aucune indéfense n’avait été causée par ce refus.
En résumé, la situation d'Alberto González Amador est complexe et entachée d'accusations sérieuses. Les preuves présentées par la juge semblent solides, et la défense devra naviguer dans un cadre judiciaire strict. Les prochaines étapes du procès seront cruciales pour déterminer l'issue de cette affaire.