La jueza en charge de l'enquête sur la dana a des conclusions claires concernant la gestion de l'urgence. Selon elle, la responsabilité incombe à la Généralité et non au Gouvernement central. Son dernier jugement aborde des points cruciaux sur la communication et les responsabilités des acteurs impliqués.
Dans son dernier jugement, la magistrate de Catarroja a rejeté la thèse avancée par le Gouvernement de Carlos Mazón et deux anciens hauts fonctionnaires, Salomé Pradas et Emilio Argüeso, concernant un prétendu "apagón informativo". Elle a appelé Miguel Polo à témoigner, soulignant que l'absence d'informations sur le débordement du barranco du Poyo ne peut pas être attribuée à la Confédération Hydrographique du Júcar (CHJ).
La juge a également indiqué qu'il n'existe pas d'indices de délit qui justifient d'attribuer la condition d'investigé à Polo. La Fiscalité a déjà écarté cette possibilité. De plus, elle a demandé des rapports que l'organisme d'État a dû élaborer le jour de la dana, ce qui montre l'importance de la transparence dans cette affaire.
La juge a accepté la demande d'Argüeso de citer comme témoins douze personnes, dont des techniciens et des hauts fonctionnaires des Urgences de la Généralité. Parmi eux se trouvent Jorge Suárez, Inmaculada Piles, et José Miguel Basset, tous ayant un rôle clé dans la gestion des urgences.
Les maires de Paiporta, Catarroja et Sedaví sont également convoqués. La magistrate a mis en lumière les déclarations de Pradas et Argüeso, qui se sont justifiés par un manque d'informations. Elle a affirmé que des données étaient disponibles et qu'il était inacceptable de prétendre ignorer l'évolution de l'urgence.
La juge a précisé que les données fournies par le SAIH, le système d'information automatique de la CHJ, étaient suffisantes pour évaluer la situation du Poyo. Le fait que la CHJ n'ait pas envoyé d'alerte par e-mail entre 16h13 et 18h43 a été jugé irrélevant par la magistrate.
Elle a également insisté sur le fait que les responsables des urgences de la Généralité ne pouvaient pas ignorer l'accès à ces informations. Cela démontre l'importance d'une communication efficace dans la gestion des crises.
Dans un autre jugement, la magistrate a inadmis une querelle contre Carlos Mazón en raison de son statut d'aforado. Elle a réaffirmé que la déclaration comme investigé ne peut se faire que de manière volontaire si cela est demandé par l'aforado.
Mazón, pour sa part, a rejeté cette option, ce qui complique davantage la situation. Cette décision souligne les complications juridiques entourant les enquêtes sur la gestion des urgences.
En résumé, la juge a clairement établi que la responsabilité de la gestion de la dana incombe à la Généralité. Les témoignages et les données disponibles sont essentiels pour comprendre cette situation complexe. Les décisions prises par la magistrate mettent en lumière la nécessité d'une meilleure communication et d'une responsabilité partagée en cas d'urgence.