Le juge Peinado convoque l'entrepreneur Rosauro Varo et le nouveau président de Telefónica dans l'affaire Begoña ?

Enquête sur Begoña Gómez

Le juge Juan Carlos Peinado est en train d'examiner l'affaire de Begoña Gómez, impliquée dans des accusations de corruption et de trafic d'influence. Il a convoqué à témoigner Rosauro Varo, un entrepreneur et membre de plusieurs conseils de Telefónica, le 14 mai. Cette décision fait suite à des révélations faites par Nicolás Oriol, le secrétaire général de Telefónica Espagne.

Témoignages clés

Le 28 mai, Marc Murtra, le nouveau président de Telefónica, devra également témoigner. Selon les déclarations d'Oriol, c'est Varo qui aurait initié l'invitation à participer à un logiciel controversé pour une chaire à l'Université Complutense de Madrid dirigée par Gómez. Ce témoignage met en lumière les liens entre Varo et la famille politique de Pedro Sánchez.

Oriol a affirmé que Begoña Gómez avait contacté Varo pour intégrer Telefónica, qui a finalement développé le logiciel sans frais. Ces réunions auraient eu lieu au siège de l'entreprise de télécommunications, établissant ainsi un réseau d'influence.

Implication de Reale Seguros

Le témoignage d'Ignacio Mariscal, le directeur général de Reale Seguros, a également révélé que Gómez l'a contacté par l'intermédiaire d'un courtier en assurances. En juillet 2020, Mariscal a reçu un appel indiquant que la femme du président souhaitait le rencontrer. Cette rencontre a eu lieu en septembre de la même année, où Gómez a sollicité un financement pour la chaire.

Mariscal a indiqué que Gómez lui avait assuré que le projet se réaliserait, renforçant ainsi les allégations d'implication directe de la femme de Sánchez dans la collecte de fonds.

Relations avec La Caixa

Gómez a également suivi un parcours similaire avec Marc Simó, le sous-directeur de la Fondation La Caixa. Les contacts avaient été établis dès 2018 lors d'un événement sur la pauvreté infantile inauguré par Pedro Sánchez. Cela montre un réseau d'influence bien organisé autour de Gómez.

Ces interactions soulèvent des questions sur l'utilisation des ressources publiques et privées pour des projets liés à la chaire universitaire, mettant en lumière des enjeux de transparence et d'éthique.

Témoignages supplémentaires

Le juge Peinado a également convoqué des dirigeants de Google et Indra comme témoins. Parmi eux, Miguel Escassi, responsable des relations institutionnelles chez Google, et Miguel Rodríguez Bueno, responsable technique d'un projet de développement. Ces témoignages pourraient apporter des éléments supplémentaires à l'enquête.

La plateforme Hazte Oír, qui est l'une des parties plaignantes, a récemment demandé que Escassi soit entendu, soulignant l'importance de ces témoignages dans le cadre de l'affaire.

Conclusion

Cette enquête sur Begoña Gómez révèle des implications profondes et complexes dans le monde des affaires et de la politique. Les témoignages à venir de divers acteurs clés pourraient jouer un rôle déterminant dans l'éclaircissement de cette affaire. La transparence et l'éthique sont plus que jamais au cœur des préoccupations.