Le magistrat Leopoldo Puente, en charge de l'affaire Koldo au Tribunal Suprême, a convoqué des témoins pour le 21 mai. Parmi eux, l’amie intime de l’ancien ministre José Luis Ábalos, Claudia Montes, et l'ex-directeur de cabinet de l'ancienne ministre de l'Industrie, Reyes Maroto, Juan Ignacio Díaz Bidart.
Claudia Montes, Miss Asturias, n’a pas comparu lors de sa première convocation le 6 mai. Son domicile est resté confidentiel dans le cadre de l'enquête. Le juge a reconnu qu'elle n'avait pas été correctement convoquée et a ordonné sa présence pour le 21 mai avec un avertissement clair concernant une possible amende.
Juan Ignacio Díaz Bidart a également été cité en tant que témoin. Les accusations ont demandé son témoignage pour déterminer s'il y a eu une réunion avec des entrepreneurs, Claudio Rivas et Carmen Pano, concernant l'obtention d'une licence d'opérateur de hydrocarbures pour l'entreprise Villafuel.
Les accusations soutiennent que l'achat d'une maison à Cádiz, le chalet de La Alcaidesa, pourrait être lié à l'obtention de la licence pour Villafuel. Selon les plaignants, Claudio Rivas serait l'administrateur de fait de l'entreprise. Le magistrat Puente précise que l'affaire ne vise pas à déterminer la légalité de la licence accordée à Villafuel.
Il est important de noter que Ábalos Meco n'avait pas le pouvoir d'accorder ou de refuser cette licence, car cela relevait du Ministère de l'Industrie. Les accusations portent sur l'influence exercée par Ábalos et Koldo García Izaguirre, en échange de bénéfices économiques.
Le juge considère que le témoignage de Díaz Bidart est crucial pour établir l'existence de la réunion avec Rivas et Pano. Il pourrait également clarifier qui a initié cette rencontre. Cela est essentiel pour l’enquête en cours sur les allégations d'influence indue.
D'un autre côté, le magistrat a rejeté plusieurs demandes d'enquête supplémentaires, jugées non pertinentes. Cela inclut la convocation d'autres témoins tels que l'ancien secrétaire d'État des Transports, Pedro Saura, et d'autres personnalités liées à l'affaire.
Le magistrat Puente a également refusé de demander des informations à la Sepi concernant un dossier sur Air Europa. Il a mentionné des indices suggérant qu'Ábalos et García auraient tenté d'accélérer les financements publics pour l'entreprise, mais cela ne constitue pas, selon lui, une infraction pénale.
Enfin, le juge a souligné qu'aucun indice ne prouve qu'une personne bénéficiant de l'immunité devant le Tribunal Suprême ait commis une infraction. Cela laisse entendre que l'enquête pourrait ne pas aboutir à des accusations pénales contre ces individus.
En somme, l'affaire Koldo continue d'évoluer avec des convocations de témoins clés. Le magistrat Puente insiste sur l'importance de chaque témoignage pour clarifier les accusations d'influence et d'obtention de licences. L'enquête reste ouverte, mais le juge semble prudent quant aux implications légales pour les personnes impliquées.