Le juge Juan Carlos Peinado a ordonné un careo entre l'assistante de Begoña Gómez et un haut responsable de Moncloa. Ce dernier est un subordonné du ministre Félix Bolaños, qui a nommé cette assistante. Cette décision a été prise dans le cadre d'une résolution où le magistrat cite également Raúl Díaz Silva, le responsable du personnel du complexe présidentiel, comme témoin.
Cette décision survient après que le mercredi précédent, l'instructeur a entendu le ministre de la Présidence et de la Justice. Il a été interrogé en tant que témoin sur la contratation en 2018 de Cristina Álvarez. Cette dernière a depuis été chargée d'assister l'épouse de Pedro Sánchez.
Le magistrat a détecté des contradictions dans les explications fournies concernant cette contratation. Pour élucider ces incohérences, il souhaite confronter deux témoins : l'assistante elle-même et l'ancien vicesecrétaire général de la Présidence, Alfredo González.
Lors de sa déclaration, González a expliqué qu'il avait reçu l'instruction de contracter cette personne comme assistante. Cependant, il ne se souvient pas de qui lui a communiqué ce nom. Il a également mentionné Bolaños comme son supérieur direct en 2018, lorsque ce dernier était secrétaire général de la Présidence.
Parallèlement à l'affaire Begoña Gómez, le juge Peinado enquête sur un possible délit de malversation de fonds publics. Cela concerne la contratation d'une assistante qui, selon les révélations, aurait également effectué des démarches pour l'épouse de Pedro Sánchez en lien avec ses affaires personnelles.
Cette affaire met en lumière des questions importantes sur la transparence et la gestion des fonds publics. L'enquête du juge Peinado pourrait avoir des répercussions significatives sur les personnes impliquées. Il est crucial de suivre de près le déroulement de cette enquête pour en comprendre les implications.