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Le juge suprême maintient en liberté l'ex-ministre Ábalos et son ex-conseiller Koldo après leur refus de collaborer avec la justice.

Publié le : 23 juin 2025

Décision du Tribunal Suprême

Le magistrat du Tribunal Suprême, Leopoldo Puente, a décidé de maintenir ce lundi en liberté l'ex-ministre José Luis Ábalos et son ancien conseiller Koldo García. Cette décision a été rapportée par des sources juridiques. Les accusations populaires, représentées par le Parti Populaire, avaient demandé l'incarcération sans caution pour les deux hommes.

La Fiscalité Anticorruption avait, quant à elle, demandé le maintien des mesures cautélaires déjà imposées. Dans sa décision, le juge a affirmé qu'il existait des indications solides de criminalité concernant José Luis Ábalos, en se basant sur un rapport de la police du 5 juin de cette année.

Indications de criminalité

Le juge a précisé que les résultats de l'enquête permettent d'affirmer que l'ancien ministre aurait joué un rôle actif dans la gestion des contrats et des adjudications. De plus, il aurait tenté de dissimuler les paiements reçus de l'organisation impliquée, bénéficiant ainsi d'avantages illicites.

Les investigations ont également révélé qu'Ábalos pourrait avoir été bénéficiaire de paiements pour le loyer d'un appartement occupé par sa partenaire de l'époque, Jésica Rodríguez. Le juge a mentionné plusieurs propriétés, dont un chalé à Cádiz et un appartement à Madrid, qui soulèvent des doutes quant à leur légalité.

Liste des biens immobiliers

Le magistrat a souligné que plusieurs biens immobiliers, liés à Ábalos, présentent un point commun : la présence constante de M. de Aldama, qui aurait bénéficié des commissions générées par les adjudications. Parmi les propriétés, on trouve un chalé à Marbella, dont le loyer aurait été payé par une entreprise en échange de la publication d'une communiqué de presse.

En résumé, le juge a noté que ces éléments montrent une connexion directe avec des activités potentiellement criminelles, notamment l'obtention de rendements illicites à travers des adjudications douteuses.

Accusations et mesures

Les accusations portées contre l'ex-ministre incluent des délits de participation à une organisation criminelle, trafic d'influence et corruption. Malgré cela, le magistrat ne voit pas de raisons légales justifiant une incarcération provisoire, telles que la réitération du délit ou le risque de fuite.

Il a également noté qu'Ábalos a respecté les mesures imposées, comme la présentation quincenale en commissariat. Pour Koldo García, les mêmes accusations s'appliquent, avec l'ajout d'audios compromettants qui ont révélé de nouvelles activités délictives.

Négation des accusations

José Luis Ábalos a nié avoir participé à des manipulations de contrats publics. Il a affirmé qu'en tant que ministre des Transports, il était étranger aux processus de contractualisation. De plus, il a contesté que sa voix figure dans les enregistrements réalisés par son ancien conseiller.

Koldo García, quant à lui, a choisi de ne pas faire de déclaration. La situation reste complexe et l'enquête se poursuit, mais les mesures actuelles ne changent pas pour les deux hommes.

Conclusion

En conclusion, la décision du Tribunal Suprême de maintenir José Luis Ábalos et Koldo García en liberté témoigne des complexités entourant cette affaire. Les accusations sont graves, mais les preuves et les mesures actuelles semblent insuffisantes pour justifier une incarcération. L'évolution de l'enquête sera à suivre de près.

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