
Le concours de Miss Univers fait face à des accusations de manipulation alors que deux juges ont démissionné à quelques jours de l'événement. L'un d'eux, le musicien libano-français Omar Harfouch, a dénoncé une présélection des finalistes par un jury non officiel. Ce concours, qui se tiendra à Bangkok, en Thaïlande, le 21 novembre, est déjà sous le feu des critiques.
Omar Harfouch a annoncé sa démission sur Instagram, affirmant qu'un "jury impromptu" avait été formé pour sélectionner 30 finalistes parmi 136 pays participants. Il a exprimé son indignation face à cette situation, déclarant qu'aucun des membres officiels du jury n'était présent lors de cette sélection. Ce développement a suscité des questions sur l'intégrité du processus.
Peu après, le manager de football français Claude Makélélé a également annoncé son retrait, invoquant des raisons personnelles imprévues. Ces départs surviennent après qu'un incident a eu lieu lors d'un événement pré-concours, où plusieurs candidates ont quitté la scène en raison de commentaires controversés d'un officiel thaïlandais.
En réponse aux accusations de Harfouch, l'Organisation Miss Univers a publié un communiqué niant toute manipulation. Selon elle, "aucun groupe externe n'a été autorisé à évaluer les déléguées ou à sélectionner des finalistes." L'organisation a suggéré que Harfouch pourrait faire référence au programme Beyond the Crown, qui fonctionne de manière indépendante et possède son propre comité de sélection.
Dans son communiqué, l'organisation a également affirmé que les allégations de Harfouch avaient "mal caractérisé" le programme. Ce dernier a été annoncé le lundi précédant et vise à avoir un impact social en dehors de la compétition.
Le concours a récemment été critiqué après qu'un incident impliquant Fatima Bosch, Miss Mexique, a fait surface. Le directeur thaïlandais Nawat Itsaragrisil l'a publiquement réprimandée pour ne pas avoir partagé de contenu promotionnel sur ses réseaux sociaux. Cet incident a provoqué une réaction négative, de nombreuses candidates quittant l'événement en signe de protestation.
Des vidéos de cet incident sont devenues virales, montrant des candidates exprimant leur mécontentement. Nawat a ensuite tenté de clarifier ses propos, mais son comportement a conduit à une réprimande sévère de l'Organisation Miss Univers, qui a depuis envoyé une délégation d'exécutifs internationaux pour gérer la compétition.
Le concours de Miss Univers se retrouve dans une situation délicate, avec des allégations de manipulation et des démissions de juges. Ces événements soulèvent des questions sur l'intégrité de la compétition. Alors que l'organisation tente de rétablir la confiance, l'attention se tourne vers l'événement à venir et les implications de ces incidents.