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El Supremo refuse d'indulter l'inhabilitation qui empêche Junqueras et trois autres condamnés du Procés d'occuper des postes publics.

Publié le : 7 mai 2025

Opposition à un nouvel indulto

Le tribunal du procès s'oppose à la demande d'un nouvel indulto pour l'ancien vice-président Oriol Junqueras et les anciens conseillers Raül Romeva, Jordi Turull et Dolors Bassa i Coll. Ces derniers purgent encore une peine d'inhabilitation pour malversation. La demande a été soumise au Ministère de la Justice par un particulier et bénéficie du soutien de la Fiscalía du Suprême.

Dans leur rapport, les six magistrats soulignent que le caractère partiel du premier indulto accordé était une "conséquence obligée" du rapport négatif émis par la Salle. La loi interdit au Gouvernement d'accorder un indulto total si le tribunal se prononce contre. Dans le cas du procès, les peines de prison ont été annulées, mais les peines d'inhabilitation restent en vigueur.

Conséquences d'un nouvel indulto

Le tribunal considère qu'accorder un second indulto, qu'il soit total ou partiel, violerait la norme de la Loi sur l'Indulto. Cette loi conditionne la possibilité d'un indulto total à des raisons de justice, d'équité ou d'utilité publique, appréciées par le tribunal. Les magistrats affirment qu'un second indulto "vulnérera de façon flagrante la prohibition légale".

Ils mettent en garde contre une interférence gouvernementale dans les décisions judiciaires. Cela pourrait permettre de transformer un indulto partiel en total, ce que le législateur a voulu éviter. Ils insistent sur le fait que la réduction de la peine ne doit pas dépasser ce que la loi a prévu.

Demandes répétées d'indulto

Les magistrats argumentent que la répétition des demandes d'indulto pour les mêmes faits ne peut servir d'excuse pour contourner les limites légales. Si les demandes concernaient différents procès pour des délits distincts, la situation pourrait être différente. Cependant, ce n'est pas le cas ici.

Ils affirment que ce qui est demandé au Gouvernement, c'est de transformer un indulto partiel en un indulto total, ce qui serait une violation manifeste du régime juridique. Cette procédure ne doit pas servir à annuler une condamnation ferme ni être considérée comme un appel auprès du Gouvernement.

Absence de signes de repentir

Un autre motif de l'opposition réside dans l'absence de signes de repentir de la part des bénéficiaires potentiels de l'indulto. Le tribunal rappelle que le comportement des condamnés doit être pris en compte lors de l'examen d'une demande d'indulto.

La salle déclare qu'elle n'est pas en mesure de constater ne serait-ce qu'un léger indice de repentir de la part des condamnés. Cela a déjà été souligné dans leur premier rapport défavorable concernant les indultos partiels accordés par le Gouvernement en 2021.

Conclusion

La résolution a été adoptée par les magistrats Andrés Martínez Arrieta, Juan Ramón Berdugo, Manuel Marchena, Antonio del Moral, Andrés Palomo et Ana Ferrer. Leurs arguments soulignent l'importance de respecter les normes juridiques en matière d'indulto et de garantir l'intégrité des décisions judiciaires.

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