La Fiabilité Du Récit Gravement Compromise : Pourquoi La Justice Espagnole A Innocenté Dani Alves ?

Acquittement de Dani Alves

Ce vendredi, la Cour d’appel de Barcelone a annulé la condamnation de Dani Alves, ancien joueur du Barça et du PSG. En février 2024, il avait été condamné à quatre ans et demi de prison pour viol. Aujourd'hui, à 41 ans, il est acquitté, treize mois après sa condamnation initiale.

Contexte de l'affaire

La condamnation de Dani Alves avait été contestation par l'ancien latéral droit, qui a toujours nié les accusations. Les faits se seraient déroulés dans des toilettes d'une discothèque de Barcelone, le Sutton Club, durant la nuit du 30 au 31 décembre 2022. Le parquet avait également fait appel, demandant une peine de 12 ans de prison.

Alves avait alors réglé une caution d'un million d'euros pour sortir de prison, où il était détenu depuis 14 mois. La décision de la Cour d’appel a été annoncée dans un communiqué de presse, où les juges ont exprimé des doutes sur la validité de la condamnation initiale.

Critiques de la décision initiale

Les juges de la TSJC ont souligné des incohérences dans le jugement de première instance. Ils ont critiqué le tribunal de Barcelone pour avoir utilisé le terme "crédibilité" de manière inappropriée. Selon eux, cela a conduit à une interprétation erronée des faits et des témoignages.

Ils ont également noté que le témoignage de la plaignante, qui avait dénoncé les faits immédiatement après, manquait de fiabilité. Les juges ont mis en avant que le jugement s'appuyait trop sur son récit, sans considérer les preuves matérielles.

Contradictions dans les témoignages

La justice espagnole a mis en lumière des contradictions entre les déclarations de la plaignante et les preuves collectées, notamment les vidéosurveillance du club. La plaignante avait dit s'être sentie mal à l'aise avant l'incident, mais les images ne corroborent pas son récit.

De plus, des expertises ont révélé la présence de l'ADN de Dani Alves dans la bouche de la plaignante, malgré ses dénégations concernant une fellation. Les juges ont donc remis en question la véracité de son récit, ce qui a pesé dans leur décision.

Conclusion de l'affaire

Les magistrats ont conclu que la fiabilité du récit de la plaignante était compromise. Ils ont affirmé que le critère de présomption d'innocence n'avait pas été dépassé, et que l'accusation manquait de force. L'avocate d'Alves a salué son acquittement, affirmant que son innocence avait été prouvée.

La plaignante a encore la possibilité d'interjeter appel devant la Cour suprême espagnole si elle le souhaite. Cette affaire a suscité de nombreuses réactions et reste un sujet de débat dans le milieu du football.