Le 25 avril dernier, en Savoie, le couple Taylor a accueilli son second enfant, une petite fille prénommée Elizabeth. Ce choix de prénom, bien que classique, a rapidement suscité une polémique inattendue. En effet, il fait référence aux origines anglaises du père, Éric Taylor, et rend hommage à la défunte reine Elisabeth II.
Cependant, l'officier d'état-civil a exprimé des réserves lors de l'enregistrement du prénom. En effet, « Elizabeth Taylor » est le parfait homonyme de la célèbre actrice hollywoodienne des années 50-60. Malgré cela, le prénom a été enregistré, mais les parents ne se doutaient pas que leur choix allait les mener devant la justice.
Au début de juin, un commissaire de justice s'est présenté au domicile du couple à Plancherine. Il leur a remis une assignation à comparaître devant la juge aux affaires familiales. Éric et sa femme ont alors appris que la mairie d'Albertville avait engagé une procédure pour annuler le prénom de leur bébé.
Le père, Éric Taylor, a exprimé son indignation : « Est-ce que la justice n’a pas autre chose à faire ? » Selon l'article 57 du Code civil, un juge peut ordonner la suppression d'un prénom s'il estime qu'il n'est pas conforme à l'intérêt de l'enfant. L'homonymie avec l'actrice pourrait, selon la mairie, causer des moqueries et des préjudices à l'enfant.
Pour défendre leur choix, Éric a mentionné les femmes de sa famille qui portent également le prénom Elizabeth. Il a également souligné que de nombreuses personnes s'appellent Elizabeth Taylor sur LinkedIn, ce qui prouve que ce prénom est courant. Cette situation a généré un stress inutile pour la famille, qui se sentait victime d'une procédure disproportionnée.
Éric a déclaré : « Cette procédure nous semble non seulement disproportionnée, mais aussi source de stress inutile et de frustration pour notre famille. » Son raisonnement met en lumière les enjeux entourant le choix des prénoms et le rôle de la justice dans ce domaine.
Finalement, la juge a tranché en faveur de la famille. La petite Elizabeth n'aura pas à changer de prénom. Cette décision a été accueillie avec soulagement par ses parents, qui peuvent désormais profiter pleinement de leur nouvelle vie de famille sans cette ombre judiciaire.
Cette affaire soulève des questions importantes sur le choix des prénoms et l'intervention de la justice. Dans ce cas, la famille a pu conserver le prénom qui lui tenait à cœur. Cela montre que, malgré les défis, l'amour familial et la détermination peuvent triompher des obstacles juridiques.