Le texte de Gabriel Attal vise à répondre aux violences urbaines survenues durant l'été 2023, suite à la mort tragique du jeune Nahel, tué par un policier à Nanterre. Ce projet de loi, soutenu par le gouvernement, est critiqué par la gauche et sera examiné à l'Assemblée nationale.
Cette proposition de loi cherche à restaurer l'autorité de la justice face aux mineurs délinquants et à leurs parents. Elle reprend plusieurs mesures annoncées par Gabriel Attal, alors Premier ministre, et vise à renforcer les sanctions pour les actes graves commis par des mineurs.
Parmi les mesures phares, Gabriel Attal propose une comparution immédiate pour les mineurs de 16 ans accusés de faits graves. Il a souligné l'importance de ne pas attendre plusieurs mois avant de prononcer une sanction pour des actes tels que le trafic de stupéfiants ou l'atteinte à des policiers.
Le texte inclut également des sanctions renforcées pour les parents de mineurs délinquants. Ces mesures visent à responsabiliser les familles et à lutter contre la délinquance juvénile. Cependant, la réaction au sein du monde judiciaire est mitigée.
Gabriel Attal bénéficie du soutien de la coalition de François Bayrou, mais le texte suscite des inquiétudes. La gauche dénonce une inspiration provenant de l'extrême droite, et des syndicats d'avocats et de magistrats appellent à des manifestations contre cette proposition.
Le débat autour de ce texte est intense. Tandis que l'aile droite de l'Assemblée soutient ces propositions fortes, d'autres membres expriment leur malaise. La gauche, quant à elle, s'oppose fermement à ces mesures, les qualifiant de régressives et d'inadaptées.
En dehors de l'hémicycle, le monde judiciaire s'insurge contre ce projet. Des avocats et des magistrats dénoncent une instrumentalisation de la justice pénale des mineurs à des fins sécuritaires. Ils appellent à des rassemblements pour exprimer leur désaccord.
La proposition de loi de Gabriel Attal soulève de vives controverses. Alors que le gouvernement cherche à répondre aux violences urbaines, les critiques fusent de toutes parts. L'avenir de ce texte dépendra des débats à l'Assemblée nationale et des réactions du public et des professionnels du droit.